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Le Coran, un plagiat parfait ou défectueux ?

Un des arguments des exégètes musulmans pour "prouver" que le Coran est d'origine "divine", est de démontrer sa "perfection".

Comment procèdent-ils pour cette "démonstration" ? En faisant usage du Coran lui-même pour "prouver" leur axiome sur sa "perfection". Ce procédé musulman classique de se fonder sur le Coran comme argument de démonstration est typique de la pensée tautologique du genre : "le Coran est divin parce que le Coran dit que le Coran vient d'Allah"; ou encore "Muhammad est l'envoyé d'Allah puisque Muhammad témoigne qu'il est l'envoyé d'Allah" etc…
Par ce biais, tout effort de démonstration par la cohérence, les conclusions logiques, le recoupement de données externes et objectives, la rigueur scientifique et rationnelle etc…, est vain et superflu.
Mais cela n'empêche pas les exégètes de l'islam de citer, à l'appui de leurs affirmations sur la perfection du Coran, le verset suivant (Sourate 4, 82) : 

أَفَلَا يَتَدَبَّرُونَ الْقُرْآنَ وَلَوْ كَانَ مِنْ عِنْدِ غَيْرِ اللَّهِ لَوَجَدُوا فِيهِ اخْتِلَافًا كَثِيرًا


Ce verset est ainsi traduit en français :

" et ne se consultent-ils pas sur le qor'an car s'il était d'un autre qu'allah ils y trouveraient des contradictions en nombre "
Pour ces exégètes, le fait qu'ils ne se trouvent pas de contradictions internes dans le Coran, suffirait donc à "prouver" sa perfection. Néanmoins, il y a une faille dans leurs propos. Le verset en question ne parle nullement de "contradictions" internes ou pas, mais de "modifications", de "changements", de "remplacements".
Telle est la signification exacte du mot اخْتِلَافًا  qui vient de la racine KhLF et qui a donné par exemple le mot Khalif, le remplaçant, donc celui qui remplace Mahomet comme chef de la "oummah" islamique.
Et là le bât blesse ! Non seulement le Coran contient d'innombrables contradictions internes, mais également une multitude de modifications et de changements par rapport aux textes sur lesquels pourtant il prétend se référer : La Bible et les Evangiles.
Par exemple, le Coran modifie la loi de la Torah concernant le voleur. Alors que la Torah dit qu'il faut "que le voleur rembourse 2 fois (ou 4 fois) le prix de son vol" (donc 2 pains s'il a volé un pain), le Coran lui, ordonne de lui trancher la main !
Verset 38 de la sourate 5 :

وَالسَّارِقُ وَالسَّارِقَةُ فَاقْطَعُوا أَيْدِيَهُمَا جَزَاءً بِمَا كَسَبَا نَكَالًا مِنَ اللَّهِ وَاللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ

et le voleur et la voleuse alors tranchez leurs mains comme paiement de ce qu'ils ont acquis comme
  punition d'allah et allah est puissant sage



Les traducteurs du Coran en français, presque unanimement des sympathisants du panarabisme musulman, sont fortement dans l'embarras face à ce verset. Ils savent l'arabe et savent pertinemment ce que ce verset signifie ! Mais ils croient s'en sortir en traduisant اقْطَعُوا par "marquer" au lieu de "trancher". Or, la racine QTA' (commune à l'hébreu et à l'araméen) signifie bien "couper", "sectionner", "trancher" et non pas "marquer" !
C'est ainsi que ces traducteurs-mercenaires de la plume, collaborent avec les propagandistes islamistes, tout comme ils avaient précédemment collaboré avec eux en traduisant اخْتِلَافًا par "contradictions", au lieu de "modifications" ou "changements".
Mais pourquoi est-ce si important ? La réponse est claire : Qui dit "modifications" ou "changements", admet que le Coran a trahi et biaisé les "Ecritures sacrées".
Or cela, aucun musulman ne l'avouera !  Il préfèrera déclarer sans sourciller que la Bible et les Evangiles ont été falsifiés par les juifs et les chrétiens, et qu'à l'origine il y était écrit exactement comme dans le Coran !!!
En somme, le plagiaire accuse l'auteur originel d'être un faussaire !
Si ce n'était pas si ridicule, on aurait pu en pleurer.

David A. Belhassen

7 коммент.:

  1. Cher compatriote
    Vous avez des idées très tranchées sur la question trop même pour que ça soit considérée comme scientifique. la traduction marquer est la plus intelligente à mon sens car le verbe qta a été utilisé dans sa forme renforcée qatta'a pour le récit de Joseph. Le Coran dit que la femme du Vizir avait voulu séduire le beau Joseph qui s'est montré chaste et s'est refusé à elle. Les femmes de la cour lui ont alors reproché cette conduite licencieuse.Pour plaider sa cause la femme du Vizir les a alors invitées à un festin et leur a donné des couteaux elle fit entrer Joseph et les femmes subjuguées par sa beauté se blessaient sans s'en rendre compte

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  2. A "Anonyme". Vous faites ce qu'on appelle de la "tautologie". Vous vous fondez sur le récit fantaisiste du Coran pour justifier une exégèse musulmane. Or pour analyser scientifiquement les termes en usage dans le Coran, il faut avoir recours à l'étymologie, et en particulier à l'étymologie comparée. D'autant plus que le récit du Coran a emprunté et (mal) copié le récit du Pentateuque (la Torah de Moïse) concernant Joseph.

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  3. Bonsoir David,
    comment allez-vous ? je voulais connaitre vos avis sur les différents livres du judaïsme : Torah, Talmud, traité Sanhédrin, Midrash, Bereshit Rabba, Mishna, etc. Quels sont les écrits que les Juifs considèrent comme des paroles divines (donc « sacrées, sans erreurs ») ? Et à l’inverse, quels sont les autres ouvrages qui ne sont pas considérés comme « divins » par eux mais qui font partie de leur religion ?
    Je crois savoir que le Talmud est la « Loi orale » et vient compléter la Torah (et ont été écrit à la même période, durant l’exil à Babylone ?). Est-ce exact ? Donc tout ce qui se trouve dans le Talmud est censé être « la même vérité, parfaite » que la Torah ? Cela me gêne car lorsque je crois trouver une anomalie, une incohérence, dans la Torah (par exemple, les histoires d’Adam ou d’Abraham ou l’absence de l’évocation du « pacte de Dieu » pour retourner au paradis et éviter l’enfer éternel), je ne peux pas totalement en être convaincu car je me dis qu’il y a des rajouts à ces histoires dans le Talmud (ou autres livres rabbiniques), qui démontre qu’il n’y a pas d’anomalie ou d’incohérence. Pour réellement juger de la véracité de la Bible hébraïque (au sens large), il faudrait donc tout lire, ses annexes, etc !?
    C’est le même problème avec le Coran, qui puise dans tous ces différents livres des morceaux et qui en fait « parole authentique d’Allah ». Je pense à l’épisode de Satan qui refuse de se prosterner devant Adam ou l’épisode où Abraham est jeté dans la fournaise à Ur. Ce qui peut apparaître comme des inventions fantaisistes dans le Coran ne l’est pas car déjà décrites dans les livres juifs. Dans ces conditions, il devient quasiment impossible de dénoncer la fausseté de ces écrits. Je pense aussi aux apocryphes (Salomon et les démons qui construisent son palais ; Jésus et les oiseaux d’argile ; les 7 dormants de la caverne). Car si ces livres sont aussi « d’origine divin » ou « d’inspiration divine » et que le Coran les reprend, alors le Coran est autant légitime que la Torah.
    D’autre part, il me semble que des rajouts aux récits des prophètes bibliques ont été écrits afin « d'éduquer » les jeunes Juifs ? Je m’interroge : sont-ils eux aussi considérés comme « divins » et autant « légitimes que les écrits de la Torah » ? Comme par exemple, Salomon et ses armées d’oiseaux qui partent à la rencontre d’un groupe de fourmis et discutent avec eux (!).
    Je ne sais pas si ma question est claire. Mon idée est aussi de trouver dans le Coran des écrits, des proverbes, des citations, des récits de la littérature rabbinique (qui ne seraient pas considérés comme « divins »). Afin de prouver que le Coran qui prétend se proclamer « parole d’Allah », ne l’est pas, car il cite des écrits seulement « humains » (un peu, comme si on considérait les explications d’exégèses comme des « paroles divines »).
    Amicalement. Bravo pour vos vidéos avec Samy Aldeeb.
    Jean-François

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    1. Bonjour Jean-François.
      Tout d'abord, il faut savoir que la Mishnah, le Talmud, le Midrash etc..., ne sont pas des "écrits juifs", mais des écrits d'un des courants du judaïsme : celui de la secte judéo-pharisienne.
      Les autres courants du judaïsme de l'époque (comme celui des Sadducéens ou des Esséniens) rejetaient ces écrits et les considéraient comme non seulement hérétiques mais contraires à la Torah de Moïse.
      Seule la Torah de Moïse (et les autres livres de la Bible) étaient considérés par tous les courants du judaïsme comme "inspirés".
      La littérature talmudique du courant pharisien a été écrite plus de 1000 ans après la Torah ! Et c'est seulement le courant pharisien qui l'a nommée "Torah orale" pour lui octroyer un statut prétendument égal à la Torah écrite.
      En fait, cette pseudo "Torah orale" n'est rien d'autre que l'exégèse et l'interprétation de la Torah écrite, concoctées par le seul courant pharisien rabbinique. D'où toutes les incohérences, les anomalies, et les contradictions entre la Torah écrite et la pseudo "Torah orale" des rabbins pharisiens.
      Le problème est que le courant des rabbins pharisiens talmudiques faisait du prosélytisme et a fortement influencé le (les) rédacteurs du Coran qui a repris certaines des exégèses et fables talmudiques que vous avez mentionnées.
      Pour ajouter à ce problème de l'influence rabbinico-phariso-talmudique sur le Coran, il faut ajouter celui de l'influence sur le Coran de la part d'une secte judéo-chrétienne et chrétienne hétérodoxe qui faisait usage de livres apocryphes.
      Tout cela a donné naissance à ce Coran abracadabrant.
      A mon avis, cela ne sert à rien de se placer sur le plan de "livres inspirés" ou pas, pour prouver l'inanité de la prétention du Coran d'être lui-même un "livre inspiré" ou même "divin". Car alors, vous vous cantonnez au domaine de la foi, donc du subjectif.
      Il y a bien d'autres moyens objectifs, linguistiques, philologiques, étymologiques, grammaticaux, géographiques, historiques, etc... pour prouver que le Coran est un exécrable plagiat de l'At et du NT.

      Amitiés et merci pour votre soutien et vos encouragements.

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  4. Bonsoir David,
    désolé d'avoir écrit un tel pavé, je viens de m'en rendre compte. merci encore pour votre patience et votre savoir.
    En fait, si je suis perplexe à propos du Talmud (désignée Loi orale complémentaire de la Torah), c'est que j'ai lu que sa rédaction a été faite en Babylonie par la diaspora juive. J'ai cru qu'il s'agissait des Juifs déportés au -Vème au temps de Nabuchodonosor, et qui ont l'ont écrit durant leur emprisonnement à Babylone. Or si le Talmud de Babylone date du Vème "après" J.C (472), je ne comprends pas pourquoi les Juifs se sont installés en Babylonie après la destruction du Second Temple (la civilisation babylonienne existait-elle encore ? pourquoi les Juifs s'installent sur un territoire où leur propre peuple a tant souffert ?).
    J'ai aussi du mal à accepter l'idée que le Talmud ne serait pas associé au "livre divin" qu'est la Torah. Car en parallèle de celle-ci, le Talmud/Loi orale a été transmis de générations en générations, de maître à élève, "oralement" puis beaucoup plus tard a été écrit sur support papier, jusqu'à sa version finale de 375 à 472.
    Primordial, parce qu'il constitue la Halakha, je n'arrive pas à dissocier le Talmud de la Torah et donc leur "inspiration divine" commune. J'ai le sentiment que les deux livres ont été conçus ensemble, durant la même période.
    Quelles réponses pourriez-vous me donner pour débarrasser ma perplexité ?
    Amicalement
    Jean-François

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  5. Bonjour Jean-François. La rédaction du Talmud babylonien a été faite par des Judéens exilés en Babylone qui ne sont pas pas retournés dans leur patrie au Vème siècle avant J.-C, mais y sont restés et plus tard (du IIème siècle avant J.-C jusqu'au Vème siècle après J.-C) y ont développé leur exégèse pour contrer l'exégèse cohanique en terre d'Israël.
    Le Talmud - en tant que "loi orale" - ne peut être associé à la Torah écrite, car la Torah dite écrite était elle-même une transmission orale mise à l'écrit. Il ne peut donc y avoir "transmission orale de l'orale mise à l'écrit". D'autant plus que les autres courants du judaïsme en terre d'Israël rejetaient catégoriquement cette pseudo "torah orale" talmudique, et qui n'était en fait que l'exégèse de la secte judaïco-pharisienne revenue de Babylonie au IIème siècle avant J.-C et qui entendait se confronter avec l'exégèse locale cohanique sadducéenne.

    Bien à vous.

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  6. Ton article contient zéro source précise zéro argument rien même linguistiquement ça passe pas tu sais c quoi un copier coller un plagiat? C’est mot pour mot tu recopies la chose tu plagies de manière claire et évidente une autre œuvre de sorte que il reste aucune ambiguïté que c’est plagier quand à donner des similitudes avec des choses très connues ça s’´appelle pas du plagiat car ça ne concerne pas des choses qui sont spécifiques au coran de un comme l’auteur du coran car chaque truc que vous allez ramener ça soit provient de source polythéistes ou autre avec un dieu totalement différent donc déjà si y avait eu plagiat y aurait eu le même nom car c la chose la plus importante et simple et le nom ne va pas changer, un plagiat serait de montrer que un autre livre détient le miracle de l’inimitabilité litteraire or jamais tu pourras le faire ou les attributs d’Allah que on trouve que dans le coran ou les attributs spécifiques de la prière ça par contre tu vas le trouver nul part donc vous allez chercher des mots qui étaient très commun et connus comme le chiffre 7 ou cieux ou l’embellissement du ciel par le soleil et étoiles ou une histoire similaire dans la bible pour crier au plagiat sauf que l’histoire doit être similaire déjà et deux ça doit être le même auteur la même situation les mêmes faits et non y avoir un ou deux mots identiques, ceci s’appelle l’idiotie et la stupidité au plus haut niveau et le manque de logique et raisonnement après quand on suit aveuglément comme un mouton tout ce que va dire un historien c’est pas trop étonnant…

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