Monnaie "phénicienne", portant une inscription en paléo-hébreu mentionnant la ville de Tyr (çor en hébreu). |
Cet article est un hommage à Adyah Horon (1907-1972), qui oeuvra
sur le site d’Ougarit avec le célèbre archéologue Charles Virolleaud. Philologue
visionnaire, il fut le pionnier de la redécouverte de la véritable identité hébreue
des ‘Phéniciens’.
Il n’y a pas, dira-t-on
aujourd’hui, d’objectivité absolue à l’Histoire. Les Historiens nous montrent
une réalité sous un angle précis, le plus large possible, tout en étant
conscient qu’il existe d’autres facettes de la chose. Bref, sans remettre en
question leurs convictions, les historiens sont naturellement prêts à admettre
que l’écriture de l’Histoire n’est jamais achevée. Elle connaît des
améliorations, des perfectionnements. Ceux-ci dépendent des nouvelles
découvertes archéologiques qui se greffent sur une solide base de
connaissances, le fruit du travail de centaines d’historiens.
Et pourtant cette assurance sereine
est loin de refléter une quelconque fidélité à la vérité historique. Prenons un
exemple bien connu, celui des « Phéniciens » et leurs descendants
« Carthaginois ».
Les « Etudes phéniciennes »
sont un département académique où s’écrivent de nombreuses thèses d’Université,
a priori sérieuses et étayées. Néanmoins, ces « Etudes
phéniciennes » sont plutôt problématiques : le terme même de « Phénicie »,
son origine, son étymologie, sa signification, sont eux-mêmes sujets à
polémique.
D’où vient donc cette appellation
de Phénicie - adoptée à l’unanimité par l’Historiographie scientifique, et
même, comble de l’absurde, par sa branche israélienne !, et qui est
désormais devenu un consensus général et incontestable ?
Et les « Phéniciens »
eux-mêmes ? Se nommaient-ils « Phéniciens » ? D’ailleurs, cette
dénomination qui est non seulement un anachronisme grossier, mais un péjoratif
dans la bouche des Grecs qui les nommèrent de la sorte, est véritablement une offense
à leur égard ! Pire ! Une trahison de la part des ‘Historiens’
modernes qui se targuent d’objectivité scientifique et qui persistent à en
faire usage.
Il y eut d’autres cas de
« trahisons sémantiques » sur lesquels nous ne nous étendrons pas.
Mais nous mentionnerons brièvement deux exemples de ces cas :
1. « Palestine » : L’usage
général de ce terme est l’apanage de tous les auto-intronisés « Nouveaux Historiens
». Au point où certains d’entre eux particulièrement sans vergogne vont
même jusqu’à parler de « Jésus le palestinien », alors que le terme
de Palestine n’apparaît pas une seule fois dans les Evangiles, mais Judée,
Samarie, Galilée et Israël sont mentionnés des dizaines de
fois. Dire « Jésus le palestinien » est en fait bien plus qu’un
anachronisme débile. C’est véritablement une odieuse manipulation propagandiste
de la part de ces « Nouveaux Historiens ».
Quelle est donc l’étymologie de ce
« nom propre » qui n’en est pas un ?
En fait
« palestine » est un substantif au masculin-pluriel formé à
partir d’une racine verbale hébraïque qui signifie « envahisseurs »,
« occupants », « intrus », qualificatif par lequel les
Hébreux d’antan nommaient des envahisseurs venus des îles de la Mer Egée, et
particulièrement de la Crête, les fameux « philistins » de la Bible.
(Voir l'article : « Pour en finir avec l’usage du termePalestine ».
L’usage du mot ‘Palestine’ ne se
répandit qu’après l’écrasement de la révolte des Hébreux judéens et samaritains
par l’occupant romain (en 135 après J.-C) afin d’effacer toute trace de
l’identité véritable du peuple indigène et de sa patrie. Faire usage du terme abject
« Palestine » revient donc à perpétuer l’insulte faite aux Hébreux en
135 après J.-C !
2. « Amérique » ou pire
« Amérindien » : On peut lire dans les manuels scolaires que « il
y a mille ans, les indiens d’Amérique étaient organisés en clans ». La
formule est tellement banale que l’aberration n’interpelle plus personne. Et
pourtant, l’anachronisme saute aux yeux, puisque, il y a mille ans, personne ne
répondait à l’appellation ‘d’indiens d’Amérique’. De plus, l’expression
‘indiens d’Amérique’ est lourde de connotations. En effet, ‘indien’ vient d’une
confusion de la part de Christophe Colomb. Quant à ‘Amérique’, il vient du prénom
d’Amerigo Vespucci, rendu tristement célèbre par les massacres
« d’indigènes » qu’il organisa.
Nommer les autochtones de ce
continent « Indiens d’Amérique » (on lui préféra le terme Abya Yala, voir Les droits des peuples premiers ) est donc ici plus qu’une trahison.
Elle impose aux victimes l’identité que leurs bourreaux ont forgée pour eux. Exactement
comme le mot « Palestine ».
Peut-on, pour cette fois encore,
plaider l’ignorance des faits, ou même un manque de sensibilité vis-à-vis du
« vaincu de l’histoire » ? On est en droit d’en douter. Les Historiens
modernes se rangeraient-ils systématiquement du côté des vainqueurs, pour adhérer
à leurs idées, et même à leur manière de déconsidérer le vaincu ?
L’exemple le plus probant de cet
état de fait est sans doute celui des « Phéniciens », ce peuple qui a
été triplement vaincu de l’Histoire : militairement par les Romains,
culturellement par le judaïsme, et physiquement par les hordes conquérantes arabo-musulmanes.
C’est ce qui rend tout particulièrement tenace les idées reçues à leur sujet.
I. Un peuple de marchands ?
Le négoce, c’est l’association
immédiate qui vient à l’esprit quand on entend ‘Phénicien’. D’origine
grecque, ce mot poïniké signifierait le pourpre (extrait du Murex
Brandaris), ou bien une épice rouge (comme le paprika), ou encore le fruit
du palmier-dattier. Mais cette acception qui les prive de toute dimension de
peuple pour les réduire à une guilde de marchands, est une grave erreur de
compréhension ou le fruit d’un terrible malentendu linguistique.
En effet, le dénominateur commun
des choses désignées par le terme grec pïoniké (le pourpre, le paprika ou la
datte) est leur couleur rougeâtre. Or, en hébreu (et donc en phénicien),
adom signifie à la fois rouge, homme, terre (ce qui n’a
rien d’étonnant dans un pays recouvert de terra rossa). Le terme grec poïniké ne serait
donc pas un qualificatif dénonçant un mercantilisme forcené autant que
méprisable, mais bien la traduction en grec de l’hébreu ‘adam’,
c’est-à-dire l’homme.
Les Phéniciens ne sont
d’ailleurs pas les seuls à répondre à cette appellation. D’autres peuplades
hébreues, de la rive est du Jourdain, les Edomites ou Iduméens (Edoumim en
hébreu), se définissaient exactement de la même façon.
Mais à côté des
« nobles » préoccupations politiques des Grecs ou des Romains
(celles qui visaient à faire main-basse sur d’autres peuples et surtout sur
leurs biens), il fallait bien faire de leurs concurrents Hébreux-Phéniciens
de vils marchands. Déjà, Homère pestait contre « ces gens de Phénicie,
ces marins rapaces, qui dans leur noir vaisseau, ont mille camelotes. »
(note : Odyssée, 15, 415). Il fut suivi par une longue tradition ‘d’Historiens’
qui diffusèrent et amplifièrent la diffamation.
Or, ces Hommes-Phéniciens
(et leurs descendants Carthaginois), n’étaient pas que des « marins
rapaces ». Ils étaient également les pionniers dans un très grand nombre
de domaines. Depuis le travail des métaux jusqu’aux principes de navigation
maritime, en passant par les constructions navales (les fameuses trirèmes puniques)
et terrestres (les architectes carthaginois construisaient des immeubles de six
étages habitables). En fait, ils étaient bien plus avancés que les Grecs et les
Romains. Ceux-ci, d’ailleurs, ne tarissaient pas d’éloges devant l’ouvrage
d’agronomie de Magon le Carthaginois.
Ils étaient des explorateurs
intrépides, les premiers à avoir franchi la « passe de Melqart » (le
détroit de Gibraltar). Le récit du ‘périple de Hannon’ décrit une exploration
poussée de la côte atlantique de l’Afrique.
Mais il y a ‘pire’ encore. Les Phéniciens
ont aussi largement exploré l’Europe tout entière, depuis la vallée du Rhône
jusqu’aux côtes de Bretagne et même d’Ecosse. Le terme Europe lui-même
est tiré de la racine hébraïque ‘ERV, qui signifie « le coucher de
soleil », c’est-à-dire l’ouest, l’occident, donc l’Europe (note :
la raison pour laquelle Europa est, dans les médaillons antiques,
représentée par un saule en devient clair : le saule en hébreu se dit arava,
donc le féminin de ‘erev. (Voir Adyah Horon. Gourevitch ; Erev veKedem, Ed
Dvir, 2000).
Ainsi, les Phéniciens ont
développé des relations étroites avec de nombreux peuples d’Europe, depuis
l’Ibérie au sud (en deçà et au-delà du fleuve Ebre, - on retrouve encore une
fois la racine hébraïque ‘ebr’ = Hébreu, dans Ibérie et Ebre), jusqu’aux
Hébrides et à l’Eire (noms également dérivés de la racine ‘ebr selon Adyah
Horon qui fait la remarque que certains celtes nommaient jadis leur pays Evrin,
qui s’est ultérieurement transformé en Eire). De même, sur la côte
méditerranéenne nord (comprenant aujourd’hui l’Italie, la Corse, la Sardaigne,
la Yougoslavie, la Grèce, le sud et l’est de la Turquie), on retrouve des
traces de ces Phéniciens. sous formes d’inscriptions en hébreu, de noms
de villes, de rivières et de montagnes.
Dans ces relations, il n’est
nullement question de conquête ou de guerre dévastatrice, mais, dans la plupart
des cas, de rapports pacifiques, véritables ‘échanges culturels et de
civilisation’. Même pour les auteurs de ‘l’Univers phénicien’ (note :
op. cit., p. 240), « Les
phéniciens n’ont été en aucun moment des colonisateurs, et c’est peut-être
cette raison qui explique la stabilité de leur présence en Méditerranée. ».
Cet apport civilisateur s’est
étendu à toutes les contrées où les amenait leur curiosité, et surtout en Afrique
du nord, et tout particulièrement en Tunisie où ils ne se contentèrent pas
d’établir des comptoirs portuaires, mais nouèrent des relations stables avec les
autochtones Berbères et les Numides. C’est là qu’ils développèrent une civilisation
remarquable (qui dépassa et de loin celles qui l’ont supplantée), et en premier
lieu la République de Carthage, la première république démocratique au
monde !.
Ces Hébreux-Phéniciens qui ne
se sont eux-mêmes jamais appelés « Phéniciens » et qui se
dénommaient naturellement « Fils d’Adam », « Adaméens », ou
encore « Qadméens », de la racine QDM, ce qui en hébreu
signifie ‘le Levant’, auraient voulu que l’on reconnaisse ce qu’ils ont apporté
à l’humanité, et à l’Europe en premier chef. D’ailleurs, selon Hérodote, Qadmos
est le « frère aîné de Europa, et c’est lui « qui
introduisit en Grèce l’Alphabet » (duquel descend aussi l’alphabet
latin !).
Ce qui en dit long sur l’ascendant
culturel des Phéniciens sur les Grecs et les Romains. Tout cela est bien
loin de l’image calomnieuse de parasites, d’obscurs et avides trafiquants.
Mais sous la plume de Louis Siret,
les Phéniciens sont des « parasites qui n’ont jamais eu un art
propre. » (note : cité par M Gras, P Rouillard et J
Teixidor, L’Univers Phénicien, Paris, Arthaud, 1989). Les Phéniciens y sont
dépeints dans la posture de camelots ambulants, sillonnant la Méditerranée,
fourbes d’esprit, aussi âpres au gain que dénués de tout sentiment ‘national’.
On aura reconnu ici les thèmes majeurs de la haine racialiste contre les
‘Juifs’.
De ce point de vue, les Phéniciens
font figure d’ultime boutoir. Ils représentent le chaînon manquant, qui aurait
(prétendument) disparu de « bonne grâce ». Ce qui est bien pratique pour
ceux qui ont tout fait pour faire « disparaître » un peuple
aussi « vil avec sa manie quasi-obsessionnelle du lucre ».
Certains de ces ‘Historiens’ comme
Vacher de Lapouge, se sont alors demandés comment était-il possible que Dieu
ait choisi les Israélites comme « peuple élu » alors qu’ils sont
si « semblables aux odieux Phéniciens » ? Son explication est
cinglante : le peuple d’Israël aurait été victime d’une
« phénicisation » progressive : « … le peuple d’Israël
était profondément phénicisé…. Des phéniciens, voilà ce qu’il faut voir dans la
majorité des juifs de race pure… » (note : G Vacher de
Lapouge, les Sélections sociales, p. 136-137, Fontemoing, Paris, 1896).
Bref, les Phéniciens furent
non seulement délégitimisés en tant que peuple, mais encore démonisés avec la
(pseudo) « abominable pratique de sacrifices humains perpétrée au Tophet
de Carthage et dans toutes les comptoirs phéniciens ».
Cette horreur feinte de la part des
ennemis des Phéniciens qui ont colporté l’ignoble calomnie, ne
cacherait-elle pas en filigrane une sorte de ‘justification’ de la destruction de
Carthage par les Romains ? On est en droit de le penser, parce que cette
calomnie fut à l’origine propagée par ces mêmes Romains.
Or une telle accusation a de quoi révolter.
Tout d’abord parce qu’à cette
époque, ce sont les Romains qui pratiquaient couramment des sacrifices humains.
Les riches notables de Rome ne manquaient pas, lors de la construction d’une
nouvelle bâtisse, de sacrifier un esclave (acheté spécialement pour la
circonstance) et de répandre son sang sur les fondations. Sans évoquer les
distractions morbides que constituaient les sanguinaires combats de
gladiateurs.
Mais lorsqu’on évoque la
« grandeur de Rome », cette accusation d’avoir pratiqué des
sacrifices humains est soigneusement cachée, et ce pour mieux la faire retomber
sur les Carthaginois ! On préfère glorifier le ‘génie militaire’, les
institutions, le sénat, et la grande ‘piété’ du peuple Romain, mais non pas
mentionner ses abominations.
Par contre, à l’égard des
Carthaginois, point d’amnésie consciente ! La calomnie, encore et
toujours ! Au point où cette accusation s’est métamorphosée en une vérité
historique indubitable, de la part
d’Historiens malveillants et jusques romanciers, comme Flaubert et sa mise en
scène macabre d’un Moloch ogre d’enfants dans son célèbre roman ‘Salammbô’.
Cette image d’Epinal s’est
également nourrie des descriptions bibliques sur une cérémonie d’initiation par
le feu célébrée par des Hébreux polythéistes (décriée par le ‘prophète’ monothéiste
Jérémie - Voir Jérémie VII, 31-31 et XIX, 6), et mal comprise ou mal
interprétée.
D’ailleurs les tout récents travaux
sur les cendres d’os, ainsi que les dédicaces, trouvées sur les nécropoles de
Carthage, les fameux ‘Tophet’, infirment la calomnie. ‘Tophet’ n’est
pas du tout un terme énigmatique et menaçant, comme certains le prétendent. Il
désigne simplement un site où se pratiquait l’incinération des os des défunts, et
en particulier l’incinération des avortons, des bébés mort-nés ainsi que des
nourrissons non-sevrés et décédés en bas-âge (note : Sabatino
Moscati, 1987, Il sacrificio punico dei fanciulli : realta o
invenzione ? Rendiconti dell’Accad. Dei Lincei, 261, p.3-7).
Pourtant, les découvertes
archéologiques n’étaient pas indispensables pour réfuter la calomnie à
l’encontre des Carthaginois, puisque le ‘prophète’ Amos parle déjà de cette
coutume d’incinération: « Et son oncle, chargé de l’incinération,
emportera ses os » (Amos, 6, 10). S’il s’agissait de sacrifices
humains, il est impensable que le ‘prophète’ monothéiste Amos ne se soit pas
indigné et n’ait point condamné une telle pratique au lieu de l’encenser.
En effet, en hébreu (la langue des Phéniciens
et des Carthaginois faut-il le rappeler), tophet vient de la
racine tuwf = incinération, brûlement. Les malheureux parents
immolaient souvent une bête de substitution, à côté de l’enfant défunt,
probablement pour s’assurer la promesse d’une nouvelle descendance. C’est la
promiscuité des os d’enfants et d’agneaux incinérés qui est à l’origine de
cette légende diffamatoire qui persiste autant dans l’imaginaire populaire que
dans les écrits des « spécialistes » de Carthage.
Le dénigrement systématique des Carthaginois,
jusqu’à leur refuser un statut de peuple, cache des intérêts bien plus sordides.
Les Carthaginois représentaient tout
simplement une dangereuse concurrence pour l’activité maritime des Grecs et des
Romains. Il fallait donc s’en débarrasser !
Le plus désolant est que même l’extraordinaire
apport culturel des Phéniciens et des Carthaginois se trouva exploité
par l’entreprise de leur délégitime générale : censés avoir eu un rôle
civilisateur à jouer dans l’Histoire, leur existence serait ensuite devenue
« inutile ».
On retrouve ici la thématique
généralement appliquée au peuple Juif (on devrait dire pour être plus précis ‘peuple
Hébreu’), considéré comme un véritable ‘fossile vivant’ qui refuse d’accepter
le ‘verdict de l’Histoire’ (c’est-à-dire celui des vainqueurs).
Il est cependant question ici de la
version ‘positive’. Contrairement aux « emmerdeurs Juifs’ » les Phéniciens
auraient su ‘élégamment disparaître’ de la scène de l’Histoire, et même sans
laisser de traces. Voici comment Gumplowicz formule cette idée (note :
L. Gumplowicz, La lutte des races, p. 212, Trad. Guillaumin, Paris, 1893) :
« Guidés par des instincts absolument égoïstes, tendant au gain
matériel par la ruse et la fourberie, ils rendirent cependant les plus grands
services à la civilisation et à l’humanité, et en particulier à l’Europe.
L’Europe, sans les phéniciens, ne serait pas devenue ce qu’elle est
aujourd’hui…Peuple habile, les phéniciens surent disparaître opportunément.
Doués d’un sentiment cosmopolite exact, ils n’estimèrent pas que leur
civilisation ‘nationale’ valût la haine et l’hostilité universelle. Ils s’évanouirent
dans les peuples au milieu desquels ils habitaient ; et, de la sorte, ils
remplirent plus fidèlement et exactement, si l’on peut s’exprimer ainsi, les
intentions du processus naturel historique, que s’ils avaient sauvegardé avec
une ténacité inopportune et antinaturelle, pendant de long siècles, leur
nationalité à laquelle ils survivaient… ».
Le lecteur appréciera la ‘valeur
scientifique’ de l’idée d’holocauste collectif d’un peuple (qui après tout, n’est
qu’un « ramassis de marchands ») ayant renoncer à son identité
culturelle et ethnique « pour le bien des civilisations supérieures ».
C’est ainsi faire fi de la
résistance héroïque des Carthaginois devant l’occupant romain, au travers plus
de 3 ans d’un siège dont l’issue leur fut fatale, ou bien celle des Tyriens qui
résistèrent à un siège de plus de 13 ans de leur ville (et dont la Bible se
fait l’écho tragique, voir Ezéchiel, chap 26-27), ce qui est probablement un
record dans le genre.
Mais ces clichés venus du XIXième
siècle ont la vie dure, puisqu’ils sont récupérés tels quels (en y ôtant, modernisme
gauchiste oblige, les connotations racialistes) dans les ouvrages récents
sur la question. Par exemple, on peut lire la prose suivante dans ‘Carthage’
(note : S Lancel, Carthage, Paris, Fayard, 1992, p.
325). « Au risque - pour nous bien évidemment perceptible -
d’altérer très vite la culture orientale et sémitique dont elle était
porteuse….Ce risque de pénétration et, à la limite, de perte d’identité, était
d’autant plus grand que la culture phénicienne d’origine se caractérisait déjà
par une grande porosité. » (Sic !)
II.
La propagande dissimulée
sous l'usage de « langue phénicienne » ou « langue punique »
Les Phéniciens et les
Carthaginois parlaient l’hébreu. Sur ce point, s’accordent même leurs
détracteurs les plus acharnés. Du moins jusqu’au XIXième siècle :
l’hébreu biblique ne diffère que de l’épaisseur d’un cheveu d’un patois du
dialecte phénicien de Tyr et de Carthage….» (note : G Vacher de
Lapouge, les Sélections sociales, p. 136-137, Fontemoing, Paris, 1896).
Par contre, les « Nouveaux Historiens »
parlent tout autrement. Selon Serge Lancel (note : L’Univers
phénicien, op. cit. p.369), « Les
phéniciens parlaient … le punique, une langue ouest-sémitique ».
Cette « langue de bois »
sur le ‘punique’ ne peut occulter le fait que d’après ce même Serge Lancel « Le
phénicien et l’hébreu sont deux langues cananéennes très proches l’une de
l’autre. » (note : op. cit., p.30).
Certes, « très proches »
ne signifierait pas pour autant identiques, mais simplement appartenant à la
même ‘famille linguistique’. Néanmoins que Mr Lancel nous dise en quoi l’hébreu
et le phénicien (ou le punique) diffèrent ? Et que s’est-il
passé entre le XIXième siècle et le XXème siècle pour que ces deux langues
se séparent ?
Réponse : rien ! Ou
plutôt, si ! Quelque chose s’est passée : la propagande palestiniste
et l’usage systématique de la langue de bois avec la terminologie langue
ouest-sémitique afin de ne pas dire langue hébraïque, expression
qui semble brûler les lèvres des panarabistes palestinistes et leurs affidés
gauchos-bobos européens.
Malheureusement pour eux, les
inscriptions en paléo-hébreu trouvées dans les fouilles archéologiques à
Carthage ont toujours confirmé la parfaite identité entre l’hébreu et le phénicien
ou punique. Alors ces « Nouveaux Historiens » en viennent à
justifier cette distinction de la manière suivante : « il existe
des différences lexicales et grammaticales. Le a du sémitique commun est
prononcé a en hébreu mais devient o en phénicien ».
S’appuyant sur des vétilles de
cette sorte, il faudrait décomposer le français en une « famille de dialectes
proches », comme par exemple la langue des Parisiens, des Marseillais,
des Lyonnais, des Toulousains, et même celle des habitants de Maubeuge !
La chose est d’autant plus
grotesque que les voyelles ne s’écrivent pas en hébreu ! Et ni non plus en
phénicien ou en punique ! Si bien qu’il est impossible de
décider comment s’y prononçait le a.
Alors, de quoi s’agit-il ? A
qui peut donc bénéficier la séparation fictive (et sa pseudo caution
‘scientifique’) entre l’hébreu et le phénicien ou le punique ? Le
déterminer nous aidera- t-il à comprendre les causes de ces aberrations
historiques ?
En effet, les Historiens qui se
respectent confirment que les « Phéniciens étaient un peuple indigène en
Canaan », affirmation reposant sur l’archéologie et l’identification des
premières traces historiques de ces Phéniciens, datant de près de 6000
ans ! Or si Phéniciens et
Hébreux ne sont en fait qu’un seul et même peuple parlant une seule et même
langue, cela signifie que les Hébreux étaient aussi des autochtones au
« Pays de Canaan » !
Ce qui contredit à la fois la Bible
judaïque et sa propagande monothéiste, mais aussi la propagande panarabiste
palestiniste ! Faire des Phéniciens un peuple à part simplifie donc
bien des choses, à la fois pour la propagande judaïque monothéiste que pour la
propagande panarabiste palestiniste !
Propagandistes de tout horizon
théologique et idéologique, unissez-vous ! », devrait-on
dire !
Le ‘hic’ est qu’il est plus facile
de trafiquer l’Histoire que de violer une langue.
Or la langue hébraïque (donc phénicienne,
donc punique) a conservé jusqu’aujourd’hui les traces de son indigénisme
au Pays de Canaan. Par le biais
des quatre points cardinaux.
En effet, si en égyptien antique,
la Méditerranée est nommée la ‘mer septentrionale’, donc la mer du nord (ce qui
est logique, puisque la Méditerranée se trouve effectivement au nord de
l’Egypte), en hébreu (comme en phénicien et en punique) par
contre, la Méditerranée s’appelle la « la mer de l’ouest », ce qui
correspond exactement à l’expression hébraïque ‘hayam haaharon’ (voir
par exemple Deut. 54, 2), qui désigne la
Méditerranée comme la ‘mer derrière moi’. Et cela, par rapport à l’est
(le levant) qui se dit Qedem, donc ‘ce qui est devant moi’, au nord
qui se dit ‘ma gauche’ (smol), et au sud, qui se dit ‘ma
droite’ (yamin, ce qui correspond aujourd’hui au Yémen) (voir par exemple
Genèse 13, 9).
Ces repères d’orientation des points
cardinaux conviennent uniquement à un peuple habitant la côte est de la
Méditerranée, et prenant le lever de soleil comme référence (en hébreu, citoyen
se dit ezrah, c’est-à-dire ‘celui qui se réfère au soleil levant’).
Mais cela ne convient à aucun
autre peuple du bassin méditerranéen !!! Et surtout pas à la
légende biblique d’Abraham le pseudo « ancêtre des Hébreux » arrivant
en Canaan sous l’injonction divine à partir de la Mésopotamie (Voir l'article Le patriarche Abraham a-t-il existé ?). Parce que, dans
ce cas, la Méditerranée se trouve devant Abraham, le sud à sa gauche, le nord à
sa droite, et l’est derrière lui ! Tout le contraire de ce que dit la
langue hébraïque, à moins de supposer qu’Abraham ait fait son pèlerinage à
reculons !...
Ce n’est pas là la seule indication
de l’identité ethnique, culturelle et linguistique commune entre les Hébreux et
les Phéniciens et leurs descendants Carthaginois. Les Phéniciens
qui fondèrent Carthage nommèrent le sol sur lequel ils débarquèrent Taenosh (qui
donnera plus tard ‘Tunis’). Or Taenosh signifie en paléo-hébreu « terre
des hommes ». Le nom de Carthage lui-même vient de l’hébreu ‘qarta hadashat’,
qui signifie ‘cité nouvelle’. Qarta, était une des villes du pays
d’origine des Phéniciens, et en fait la ‘ville refuge’ de la tribu
nordique de Zebulon, une des principales tribus de la confédération israélite
nommé « Israël » (ou selon la prononciation en hébreu nordique
« Ishraël »).
Dans la Bible, il est dit de cette
tribu : « Zebulon, peuple téméraire qui défie la mort »
(Juges, 5, 18), ou encore « Soit heureux Zebulon … grâce à l’opulence
des mers et aux trésors cachés dans le sable » (Deutéronome, 33, 18).
Et pour dissiper tous les doutes
quant à la ‘parenté ethnique’ de cette tribu israélite avec les Phéniciens (et
les Carthaginois), il est dit dans le Pentateuque (Genèse 49, 18) : « Zébulon
réside sur le littoral des mers, il offre des ports aux vaisseaux, et sa plage
côtoie Sidon » .
Le parallèle absolu entre les
Zébuloniens et ce que l’on sait des Phéniciens et des Carthaginois ne peut
laisser indifférent. Le nom de Zébulon (« Bneï Zboulon » en
hébreu signifie « Fils de Zeboul », le Dieu de la fertilité, encore
appelé Ba’al Zeboul, et devenu en français le démoniaque
« Belzebuth ») se retrouve dans celui de la reine Yzebel (transcrit
en français Jezabel et dont dérive le prénom Isabelle). Et
d’ailleurs, Yzebel, la fille d’EthBa’al le roi de Tyr et de Sidon, épousa Achab
le Roi d’Israël, et leur fille ‘Atalyah devint reine d’Israël.
Les raisons profondes de
l’occultation de l’identité ethnique originelle des Phéniciens et de leurs descendants
Carthaginois commencent à se dessiner : D’une part, le judaïsme se prétendant
l’héritier exclusif du patrimoine hébraïque, est vivement intéressé à faire
disparaître de la scène de l’Histoire ces Hébreux polythéistes ! Les Phéniciens
n’ont d’ailleurs pas été les seules victimes. Non seulement les Hébreux-Cananéens
polythéistes mais aussi les autres Hébreux polythéistes vivant au sud et à
l’est du Jourdain (Amalécites, Midyanites, Ammonites, Moabites etc…) se virent
déshéritées de leur identité hébraïque. Et cela, parce qu’ils refusèrent de se
soumettre au monothéisme judaïque.
D’autre part, l’évocation de la
présence hébreue-phénicienne en Afrique du Nord risquait de
« blesser la susceptibilité et l’orgueil des arabo-musulmans ». Il
fallait donc la taire ! Là encore, les « Nouveaux Historiens »
se sont faits les chaouchs et les porte-voix de cette grossière prédation, non
sans y rajouter le prétendu ‘label de l’objectivité scientifique’.
D’autant plus que les
arabo-musulmans sont des conquérants étrangers en Afrique du Nord, et que la
plupart des Juifs d’Afrique du Nord, et surtout des Juifs de Tunisie ne
sont rien d’autre que les descendants des Carthaginois ! Ils étaient donc
en Tunisie, plus de 1500 ans avant les conquérants arabo-musulmans. Seuls les
autochtones berbères pouvaient se targuer d’une présence plus ancienne. Et si
les Hébreux juifs de Tunisie sont des descendants des Hébreux-Carthaginois,
cela signifie que les Hébreux-Phéniciens de la mère-patrie en Israël de
jadis, y vivaient plus de 3000 ans avant la conquête arabo-musulmane au VIIème
siècle après J.-C. !
Cette discordance avec le mythe
d’un « peuple palestinien arabo-musulman indigène en Palestine » risquait
de réduire en poussière la propagande panarabiste. Il fallait donc à tout prix
faire disparaître des livres d’Histoire le lien ethnique entre Hébreux et Phéniciens
et leurs descendants Carthaginois. Même la toponymie des sites antiques en
Tunisie est à présent affiliée à l’arabe et non plus à l’hébreu. (note :
Pour Serge Lancel ‘Carthage’ p. 112, « tous les toponymes débutant par
le radical sémitique « rus » - c’est l’arabe ras, cap, tête »).
Et pourtant, les noms de ces
sites antiques en Tunisie ont tous leurs homonymes en Israël, et ne trouvent
leur signification véritable qu’en leur langue originelle : l’hébreu.
Par exemple, Roshgun signifie
La tête du jardin. Roshpina, La tête d’angle, Russicade, signifie
La tête de jarre. Et pour prendre des exemples plus connus :
Uttique (‘Atiq) signifie L’ancienne (c’est-à-dire avant
Carthage), Jericho (Yeriho) signifie La lunaison.
Dans tous ces exemples, la
référence à l’arabe au lieu de l’hébreu vide les termes de leur sens.
De même, les noms propres chers à
nos livres scolaires, tels Hannibal (en hébreu, Hani Ba’al « le Dieu
Ba’al a eu pitié »), Asdrubal (en hébreu, Azar Ba’al « le Dieu Ba’al
a aidé »), Hamilcar (en hébreu, ‘Amil Qart « le créateur de la
cité ») etc… sont tous des noms hébreux.
L’illustre archéologue Nahum
Schlouz fit le relevé de plus de 200 toponymes, tous en hébreu ! Et aucun
en arabe !
Mais dans cette entreprise de
‘naturalisation’ de la conquête arabo-musulmane, il était impossible d’occulter
totalement l’origine ethnique hébraïque des Phéniciens. Il ne restait
plus qu’une solution : voir en eux non pas des Hébreux mais des
« Sémites », fourre-tout bien utile pour y inclure les ‘Arabes’, eux qui
semèrent ruine et désolation en Afrique du Nord.
Cette ‘récupération’ est patente dans
les ouvrages « d’Histoire des Phéniciens ». Ainsi un Serge Lancel,
dans son ‘Carthage’ (note : op. cit. p. 457) ose affirmer : « La
fin du monde antique en Afrique du Nord a favorisé la constitution d’isolats
culturels : gageons que des poches de punicophones subsistaient encore
quand 150 ans plus tard, d’autres sémites venus d’Arabie implantèrent dans ce
qui s’appela le Maghreb un Islam encore tout neuf. Et il ne manque pas de bons
esprits pour penser que cet Islam et son environnement culturel y trouvèrent un
terreau tout préparé. ».
Bien entendu, il n’est dans tout le
torchon-ouvrage de Mr Lancel jamais fait mention des communautés juives d’Afrique
du Nord qui se sont en fait constituées de Carthaginois judaïsés. Dans le
contexte géopolitique de notre époque, il est bien plus ‘political-correct’
de parler de « punicophones », et d’y voir des précurseurs de
l’invasion arabe.
En plus, cette filiation
artificielle permet de repousser de 1500 ans en arrière la mainmise et la
conquête arabo-musulmane sur l’Afrique du Nord, ce qui ne la justifie que davantage.
De la même manière, le ‘flou
artistique’ entretenu au sujet d’autres descendants des Hébreux-Phéniciens,
comme les Libanais (principalement les chrétiens), n’est pas une simple lacune
ou maladresse de la part de ces Historiens affidés au panarabisme islamique. Il
n’est pas non plus le fruit d’une ignorance, mais de la pure
manipulation propagandiste ! Le moyen le plus sûr pour délégitimer la revendication
identitaire originelle de ces Libanais en tant qu’Hébreux qui ont subi le drame
de l’invasion arabo-musulmane de leur patrie ancestrale !
De telles manipulations propagandistes
sont une insulte à la rigueur scientifique exigée des Historiens. Ceux-ci ne
peuvent pas ignorer les travaux de leurs prédécesseurs, ni même les découvertes
de l’archéologie, attestant de l’hébraité des Phéniciens et de leurs
descendants Carthaginois. Il s’agit plutôt d’aberrations délibérées, qui font
de certains de ces Historiens des collabos du panarabisme islamique. Et c’est
justement pourquoi ils persistent à nier ce qui était une évidence au XIXième
siècle : les Phéniciens et
de leurs descendants Carthaginois, étaient des Hébreux !
Les descendants des Hébreux-Phéniciens-Carthaginois
sont donc les victimes de cette ignoble occultation. Ils partagent ce sort avec
les innombrables victimes de l’Histoire, de celle écrite par les vainqueurs et qui
aujourd’hui crée les nouvelles victimes des ‘Nouveaux Historiens’. Un jour
viendra où ces pseudo Historiens seront mis au pilori pour être juger par la
vérité historique qu’ils ont tant œuvré à dissimuler et à détruire.
Il ne nous reste plus qu’à relever
le défi. Ecoutons en cela l’appel de Patrick Girard, l’auteur de « Hasdrubal,
Les bûchers de Megara » ( note : Edition 1, Paris,
2000) : « Une nouvelle Carthage renaîtra. Ce ne serait que
justice car ce nom ne peut disparaître de la mémoire des hommes. Et les
meilleurs d’entre eux feront en sorte de se proclamer nos héritiers et nos
continuateurs. Même si cela déplaît à ceux qui les gouverneront. »
David A. Belhassen
Bonjour David,
RépondreSupprimerArticle passionnant bien que long.
Il demanderait néanmoins à être décortiqué (par le lecteur j'entends) pour le comprendre parfaitement et ne pas vous assommer de questions.
J'en oserais tout de même quelques-unes :
1. Peut-être lors d'un prochain article pourriez-vous nous expliquer votre notion de "peuple". Vous semblez en effet privilégier celle des archéologues qui se basent sur l'extension de la tribu et la langue, par opposition aux modernistes et leur définition de la nation (je dois moi-même réviser mes classiques pour vous en dire plus). Je pose la question car vous semblez accepter cette notion de peuple au sens ethnico-linguistique qui dépasse les royaumes ou Etats de l'époque. Ainsi le roi de Tyr écrivant - en paléo-hébreu si on vous suit - à d'autres rois cananéens.
2. Si on vous suit, presque toutes les peuplades de la bible comme les Edomites, les Iduméens, les Phéniciens donc, et même les Amalékites (parjure pour un judaïsant) seraient en fait des hébreux, divisés en royaumes distincts voire petites bourgades. Vous avez ainsi une vision large du "peuple" essentiellement basée sur la proximité linguistique. Votre exemple sur le français est d'ailleurs amusant. Que dirait-on alors de l'Italien ou de l'Allemand ? La question est néanmoins complexe et certains vont même jusqu'à considérer que le terme de dialecte est une insulte. Aussi à la question, qu'est-ce qu'un peuple, suit la question qu'est-ce qu'une langue ? Mes questions peuvent sembler ridicules mais si vous y réfléchissez je fais comme vous, je ne m'arrête pas aux conventions, y compris lorsqu'elles ont le sceau de la scientificité, et je remets tout en cause afin de mieux savoir de quoi on parle.
3. Une question plus basique : si les Phéniciens sont des Hébreux de la tribu de Zébulon, qui compte donc parmi les douze tribus d'Israël, j'ai alors un peu du mal à suivre. Comment peuvent-ils être polythéistes si les Israélites sont ceux, parmi les hébreux cananéens, qui ont accepté le monothéisme ? Et en outre, s'ils étaient polythéistes et ont ainsi été exclus du peuple hébreu par les hébreux monothéistes revenant de Babylone qui ont ainsi réduit les hébreux aux simples "Judéens" puis "Juifs", vers le 6e siècle avant JC et plus tard, alors comment les Carthaginois, qui seraient leurs descendants, les Phéniciens ayant fondé Carthage, ont-ils été judaïsés ? A quel moment ?
Pardonnez-moi si ces questions sont confuses ou si elles manquent de savoir, mais c'est ce qui ressort de ma première lecture de votre passionnant texte.
Merci pour votre réponse.
Méïr
Bonjour Meïr. Je suis ravi que cet article vous a passionné. Vos questions sont loin d'être "confuses". Je les trouve tout à fait pertinentes. Concernant ma définition de la notion de "peuple", qui s'oppose en effet en tout au concept de "nation", elle est bien ethno-linguistique. Davantage ethnique que linguistique, car c'est un peuple qui se forge sa propre langue et non une langue qui se "crée" son propre peuple. De là ma réponse à votre deuxième question : en effet, toutes les peuplades "Qadméennes" - donc Les Hébreux, Les Cananéens, Les Edomites, les Moabites, les Ammonites, Les "Phéniciens",etc...-, et même les Amaléqites tant exécrés dans le Pentateuque, étaient toutes de la même origine ethnique, et se considéraient bien comme telles avant que des entités politiques et des processus théologiques ne tentent (avec succès) de les scinder et les séparer. Concernant les Amaléqites, voir par exemple leur présence naturelle dans l'armée du roi Shaoul. Et d'ailleurs "Amaleq" est un nom bien hébreu, de l'hébreu "pur" même ! Il signifie "le petit arracheur" ou le "petit décapiteur", car cette peuplade Hébreue semi-nomade du Neguev et du Sinaï était extrêmement farouche et violente à l'encontre de quiconque osait empiéter sur son "territoire". Quant aux "Phéniciens", et en réalité des Zébuloniens, il ne faut pas oublier que ces Zébuloniens ont commencé leurs périples maritimes en sillonant toute la Méditerrannée dès 1000 ans avant J.-C, à une époque où l'hénothéisme israélite était à ses balbutiements, et a fortiori le monothéisme judaïque n'existait pas encore. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce que ces Zébuloniens, pas tous, aient conservé leurs croyances polythéistes antiques, qui se sont revigorées au contact d'autres populations polythéistes, en Chypre, sur les Iles de la Mer Egée, et surtout au contact des Berbères de "Tunisie" où ils finirent par "échouer" et fonder des comptoirs stables et bien établis comme Carthage, dès le VIIème siècle avant J.-C. Ce n'est qu'après la destruction de Carthage par les Romains, en 147 avant J.-C, que les Zébuloniens adoptèrent le judaïsme. En effet, à cette époque, Rome était alliée aux Hasmonéens qui boutèrent les Grecs. Une alliance politique avait même été signée entre Judah Macchabée et le sénat romain, qui suite à cette alliance avait déclarée le judaïsme "religion amie de Rome". Ironie de l'Histoire ! Au même moment où Rome la polythéiste était alliée aux Hébreux judéens monothéistes en Israël, elle écrasait d'autres Hébreux polythéistes à Carthage ! Après leur défaite contre Rome, les Zébuloniens Carthaginois vaincus furent mis devant le fait accompli : ou adhérer à la religion romaine polythéiste de leurs vainqueurs exécrés, ou adopter la religion judaïque de leurs lointains frères restés au pays et devenus monothéistes. Il est évident et naturel que ces fiers Hébreux Zébuloniens-Carthaginois préfèrent le monothéisme judaïque de leurs frères, d'autant plus que ces monothéistes judaïques parlaient la même langue : l'hébreu !!! Et c'est ainsi que s'est formée "la communauté juive de Tunisie". J'espère avoir répondu - quoique de manière succinte- à vos légitimes questions.
RépondreSupprimerOui, tous les Hébreux ne furent pas monothéistes, la découverte aux alentours de Jérusalem, de statuettes représentant des divinités, attestent de pratiques paganisés.
RépondreSupprimerMerci pour ces éclaircissements concernant les "¨phéniciens" rangés, ou plutôt casés dans des histoires à la sauce hollywoodienne, par des pseudo historiens qui n'eurent aucun scrupule a manipuler la vérité les concernant.
Personnellement, je commence a cerner un peu plus l'origine de mon patronyme qui existe principalement qu'en Tunisie.
Merci David pour votre réponse.
RépondreSupprimerJe me permettrais de vous relancer sur un point uniquement. Dans ma question "qu'est-ce qu'une langue", je tentais de réagir à vos critiques sur les différences supposées entre le "phénicien" ou "punique" et l'hébreu, d'après les historiens que vous citez. A l'évidence s'il s'agit d'une différence de prononciation entre le 'a' et le 'o', qui plus est dans une langue qui n'a pas de voyelle, c'est complètement grotesque. C'est à se demander si l'historien qui a écrit cela connaît l'hébreu.
Ceci étant, je me pose la question : comment distinguer une langue d'un dialecte ? Pour prendre des exemples connus, on parle généralement de dialectes italiens ou allemands, mais on ne fait pas du Bavarois ou de l'Autrichien de l'Allemand, et on ne fait du Milanais une langue à part entière. Néanmoins, j'ai souvent discuté avec mes amis catalans, qui s'offusquaient qu'on compare leur langue à un dialecte du castillan (espagnol) et en venaient à en contester le terme même de "dialecte". Certes, je ne pense pas que le terme soit dépourvu de sens et l'on ne va pas dire que le Parisien et le Toulousain ne sont pas la même langue, d'autant, et c'est un point essentiel à mon sens, qu'il n'y a aucune différence à l'écrit.
Mais vous comprenez ma question : où commence la langue 'nationale' (identifiant un peuple) , et où s'arrête le dialecte régional?
Ces réflexions sur les langues sont fort intéressantes et en les écrivant me renvoient à d'autres pensées dont je vous ferai part à une autre occasion. Au fond ce sont des questions de conceptions philosophiques.
J'esquisse une autre question à faire mûrir : vous considérez-vous comme un pan-hébraïste ?
Bonjour Meïr. C'est un véritable plaisir de lire vos questions qui sont à chaque des "challenges" comme disent les anglophones. La question de la distinction entre "dialecte" et "langue" est en effet vide de sens. En fait, c'est le concept de "nation" qui a créé cette distinction factice, en voulant imposer un pouvoir central et une capitale politique, et donc imposer une "capitale linguistique". Cette "capitale linguistique" va jusqu'à vouloir imposer son accent et sa manière de prononcer la langue dans (et tout autour) de la capitale politique, et reléguer les autres accents et manières de prononcer cette langue, en "langues régionales" ! Voire en "dialectes", comme si "dialecte" n'était pas "langue" ou "idiome".
RépondreSupprimerCette dérive centralisatrice (un véritable totalitarisme politico-linguistique !) a à tel point abuser les consciences, qu'aujourd'hui certains pseudo "puristes" prétendent que le "québécois" n'est déjà plus du français et doit-être considérée comme une langue à part !!!
Même le concept "langue nationale" est une illusion factice : il n'y a pas de "langue nationale" et de langue "régionale" ! Et quoi, l'éloignement géographique de l'Elysée ou la démographie (le nombre de ceux qui ont tel ou tel accent), déciderait de ce qui relève du "national" et ce qui relève du "régional" ? Absurde !
Si demain, la "capitale de la France" est Marseille, parlerait-on à Paris une langue régionale ?
En vérité, il n'y a que des langues identitaires d'origine ethniques ! Une ethnie (ou un "peuple" dans le sens ethnique du terme), crée sa langue identitaire. Un point c'est tout ! Et qu'importe où il se trouve, sa langue ethnique est sa langue identitaire (à moins qu'il ne la perde !).
S'il la conserve, elle demeure sa langue ethnique, quand bien même elle a subi quelques influences mineures qui ne peuvent remettre en cause les fondements étymologiques de sa langue écrite et orale.
Et à l'opposé, si un étranger – ethniquement parlant – s'approprie la langue d'une autre ethnie, elle ne sera jamais sa langue ethnique, quand bien même il la manie parfaitement !
C'est pourquoi la langue hébraïque des "Phéniciens" est de l'hébreu non moins ethnique que celle de leurs frères Hébreux restés en "mère-patrie".
Et c'est pourquoi, le français ne sera jamais ma langue ethnique, donc identitaire, quand bien même je la parle et l'écrit peut-être mieux que des "français" de souche (si "français" a un sens ethnique quelconque, ce dont je doute fort !).
Concernant le catalan et le castillan, étant un ignare dans ces "deux langues" (certes très proches), je ne peux dire si c'est le catalan qui a dérivé du castillan ou si c'est le contraire.
Mais je ne suis pas du tout certain que les locuteurs de ces deux langues, appartenaient à l'origine , à la même ethnie !
Et s'ils n'appartenaient pas à la même ethnie, alors il faut parler du catalan et du castillan comme "langues" et non de parler de l'un comme "dialecte" et de l'autre comme "langue".
Et de ce point de vue, les Catalans ont tout à fait raison de refuser ce qualificatif de "dialecte".
Le sujet débattu ici et qui devrait s'appeler "qu'est-ce qu'un groupe humain ethnolinguistique ?", est certes complexe et demande un très long développement concernant le processus de leur formation et de leur "dé-formation", ainsi que toutes les "interactions" géopolitiques qui y sont liées, mais une chose me paraît certain : il demeure encore possible de déceler, en dépit des "tumultes de l'Histoire", l'origine d'une langue ethnique.
A Meïr. Je vous devais aussi une réponse sur mon "pan-hébraïsme".En vérité, je n'aime pas du tout cette terminologie, même si j'ai parfois (très rarement) du en faire usage pour me faire comprendre face à ceux qui eux font usage de la terminologie mythologique, fallacieuse et mensongère de "sémitisme". Je ne me considère donc pas comme un "pan-hébraïste". Mais comme un Hébreu tout court qui revendique l'identité ethnique et ethnolinguistique de son peuple, dans toute sa dimension. Et ce, sans que n'y interfèrent la théologie, les croyances religieuses, la politique, les intérêts économiques, ou autres contingences, comme les rapports de force, les invasions, les occupations, le colonialisme et l'impérialisme, et souvent aussi les spéculations, les élucubrations et les lubies, qui font la joie (et le gagne-pain) des "Historiens" ou des "linguistes modernes".
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RépondreSupprimerBonjour David.
RépondreSupprimerMa prochaine question est la suivante.
On situe les Phéniciens au nord du Levant, grosso modo autour du Liban actuel. Aussi, puisque les Phéniciens sont des Hébreux, si on reproduit le schéma de population autochtone non expulsée dans sa majorité, non totalement génocidée sur le plan physique (entièrement sur le plan culturel en revanche), vous étendez donc les frontières du peuple hébreu au Liban actuel. Laissons de côté les formes que pourrait prendre un renouveau culturel et politique dans cette région.
Ma question concerne donc la Syrie actuelle. L'ancienne Assyrie n'est-elle pas l'ancien pays des Araméens et de leur variante assyriaque ? Pouvez-vous nous expliquer vos théories sur ce point svp. Peut-être dans un autre article.
Merci d'avance.
Bonjour Meïr. En effet, le pays des "Phéniciens", en fait des Hébreux zébuloniens, ashériens, et danites recouvraient le Liban actuel. Le nom de la ville de "Beyrout" n'est autre "Beerot" (puits en hébreu). Quant à Biblos, c'est le nom grec donné à l'ancienne Gader, qui en hébreu signifie "limite", "frontière" car cette ville au Nord du Liban actuel était la frontière nord des Hébreux. Concernant la "Syrie", cela mérite en effet un article à part.
RépondreSupprimerJe viens de finir avec un immense plaisir la lecture sur les phéniciens et je suis complètement d'accord avec vous david. J'ai d'ailleurs toujours revendiquer parfois avec chauvinisme auprès de mes amis juifs et non juifs que la Tunisie nous appartient et que nous sommes en partie et très certainement les descendants de la tribut de Zebulon. Je constate aussi ayant des amis catalans par leur comportement dans la vie de tous les jours et dans certaines de leurs traditions malgré la conversion au christianisme que le catalan est très proche du judéo italien ou judéo arabe. La ville de Barcelone n'a t elle pas était fondé par Hamilcar Barca d'ou le nom de barce lone.
RépondreSupprimerShalom Alain. Cela me fait grand plaisir que mon article vous ait intéressé.La gande majorité des "Juifs de Tunisie" sont en effet les descendant des Carthaginois zébuloniens. Par ailleurs, le nom "Barça" de la ville de Barcelone, vient, comme vous l'avez justement dit, du nom de "Barkah", la ville fondée en l'honneur de 'Amilqart Barkah (c'est ainsi qu'il faut écrire son nom et non "Hamilcar Barca" qui est une écriture latinisée-francisée). "Barkah" n'est autre que la prononciation hébreue nordique (zébulonienne) de "brakha", et signifie : "Bénédiction", donc "la ville bénie". Très peu de de gens, et de Barcelonnais eux-mêmes, le savent. Certains cherchent une étymologie abracadabrante au nom de leur ville car ils ne peuvent admettre que ce sont en fait des Hébreux carthaginois qui ont fondé leur ville. Cela est évidemment dû à l'occultation volontaire de la réelle histoire et origine de ceux qu'ils appellent "Phéniciens", et qui ne sont d'autres que des Hébreux de la tribu de Zabulon. Bien à vous.
RépondreSupprimervoir Jérémie VII, 31-31 et XIX, 6), et mal comprise ou mal interprétée."
RépondreSupprimer31 Ils ont bâti des hauts lieux à Topheth dans la vallée de Ben-Hinnom, Pour brûler au feu leurs fils et leurs filles : Ce que je n'avais point ordonné, Ce qui ne m'était point venu à la pensée.
6 C'est pourquoi voici, les jours viennent, dit l'Eternel, Où ce lieu ne sera plus appelé Topheth et vallée de Ben-Hinnom, Mais où on l'appellera vallée du carnage.
A Malika Alicia. C'est justement cette calomnie que je critique dans mon article. D'autre part, il n'est pas écrit en hébreu "pour brûler au feu", mais "pour faire passer au feu". En enfin, Jérémie ne parle pas ici de "Phéniciens" (donc d'Hébreux zébuloniens"), mais d'habitants Hébreux judéens de Jérusalem qui s'adonnaient à une rite d'initiation animiste dans lequel ils sautaient par dessus une flamme avec leurs enfants dans les bras, que Jérémie fustige au nom de son monothéisme judaïque jusqu'à les calomnier comme s'ils "sacrifiaient" leurs enfants. Alors qu'en fait, ce n'était qu'un baptème (non de l'eau, mais de feu). C'est tout.
RépondreSupprimerlES phéniciens sont les libanais d'aujourdhui la génétique l'a prouvé Les phéniciens n'ont jamais été exterminés par quelques tribus arabes qui furent minoritaires ( l'arabie au 7 è siècle ne renfermait même pas 2 ou 3 millions d'individus )ils n'ont pas pu remplacer et effacé des dizaines de millions de chamito-sémites de la perse jusqu'au maroc c'est démographiquement impossible
RépondreSupprimerD'ailleurs sur cette étude la génétique a prouvé que les libanais actuels sont bien les descendant des phéniciens
https://www.lorientlejour.com/article/1064552/les-libanais-descendent-des-cananeens-montre-une-analyse-genetique.html
https://www.infochretienne.com/analyse-adn-revele-libanais-seraient-descendants-directs-cananeens-bibliques/
D'ailleurs c'est pareil pour les egyptiens la génétique a prouvé que nous étions les descendants des pharaons et certainement pas des arabes qui ne représentent que 7% des egyptiens
Egyptiens modernes
https://www.zupimages.net/up/17/49/0w6r.jpg
http://images.panet.co.il/articles/21082006-143648-1.jpg
http://www.cheri3elfan.com/wp-content/uploads/2012/03/amro-adib-640.jpg
https://www.zupimages.net/up/17/48/dqb1.jpg
http://www.riotartists.com/wp-content/uploads/2014/12/RA-artists-HiRes-NA3.jpg
genetique des egyptiens http://www.cairoscene.com/Buzz/National-Geographic-s-DNA-Analysis-Proves-Egyptians-Are-Only-17-Arab
( le 17 % arabe" est en réalité du sang semites présent en egypte depuis le néolithique ) quand à la génétique arabe celle ci ne dépasse pas les 7% chez les egyptiens actuels, Les egyptiens sont des chamites ( famille hamitique caucasoide ) caractérisé par l'haplogroupe E3B1) et le J1 pôur les semites sumeriens hebreux et arabes ( et le J2 pour les semites mesopotamiens
Abraham fut lui même sumerien né à Ur
A Egyptian descendant. Vous faites usage d'une terminologie défectueuse, factice, et non-scientifique.
RépondreSupprimer1. Ceux que vous nommez "Libanais d'aujourd'hui", sont en réalité d'un point de vue ethnique des Hébreux-Cananéens, qui ont été arabophonisés lors de la conquête arabo-musulmane du VIIème siècle après EC.
2. Cela n'existe pas "sang sémite" ou "sang chamito-sémitique". Cette terminologie de "sémite" et de "chamito-sémitique" date du XVIIIème siècle et désigne uniquement des langues et non des ethnies. C'est une terminologie inventée par des Européens et elle est mythico-biblique et non scientifique.
3. Il n'y a pas de "sang arabe" ou "d'ethnie arabe" ou de "génétique arabe". "arabe" n'est pas une désignation ethnique mais définit un comportement socio-économique de nomadisme. "arabe" signifie donc "nomade".
4. Abraham n'est ni Sumérien, ni "sémite" et ni rien d'autre, car il n'a jamais existé. C'est une figure mythique créée ad hoc par le monothéisme biblique judaïque.
5 La langue sumérienne n'a aucun rapport avec l'hébreu ou la langue himyarite dite "sudarabique".
Conclusion : il faut se méfier des poncifs et il est temps de faire enfin usage de termes réellement scientifiques.
David Bien sur que si le sous groupe hamitique éxiste et est attesté en science et anthropologie et est caractérisé par l'haplogroupe E3B/ E1B1 les équipes d'expert d'Ernest Chantres , Joseph Greenberg et autres l'ont prouvé la famille hamitique forme le 2è groupe ethnique après les sémites
SupprimerLisez cecihttps://fr.wikipedia.org/wiki/Hamites
Très anciennement au Levant vivait une population, qui était blanche de type méditerranéen moyen-oriental, elle parlait une langue qu’on peut qualifier d’Afro-asiatique.
Une branche de cette population (les Hamites ou Chamites) a quitté son foyer levantin pour aller migrer en Egypte, là elle s’est scindé en deux l’une partant pour l'egypte,l'autre pour le Maghreb : ce sont les Berbères,).
Les peuples hamitiques sont les cotiers principalement habitant l'ouest du proche orient
Quand aux proto-semites ceux ci sont caractérisés par l'haplogroupe J1 pour les sud arabiques/Hebreux , une lignée est montée et a donnée le J2 "sumerien" ( basse mésopotamie qui donnera les semites irakiens,Hebreux babyloniens, phéniciens , Assyriens ect.. Tous cela est reconnu et attesté par la science , ce n'est pas qu'une légende mais un fait scientifique reconnu et attesté par tous les linguistes et anthropologues
Race hamitique ( caucasoide)
https://www.zupimages.net/up/17/51/aigw.jpg
https://www.zupimages.net/up/18/03/u93p.jpg
ça c'est les peuples de types caucasoides" mais de race NON- européenne ( en haut vous avez la race hamitique ( Nord-africain/ Egyptiens ( et en bas les sémites )
https://postimg.org/image/jor7fp2lv/
Donc oui cela est bien une réalité scientifique
suite )
Supprimeril y a deux grands groupe ethniques en orient et en mediterannee :hamites et semites Les chamites sont à l'origine des peuples mediteraneens :les berberes,les Canaanéens et les autres: pères des sabeens, des philistins ( Goliath ) et des jebuseens qui sont tous des mediteraneens moyen orientaux. ( d'ailleurs la preuve, regardez les sabéens du sud de l'arabie ils ont des tatouages berberes et les memes bijoux que les berberes,( peuple de la reine de saba ) et leur écriture est semblable à celle des amazighs Regarde aussi les bijoux retrouvés à troie, ce sont des bijoux lybiques.(logique l'anatolie habitée par les lydiens à l'origine)peuple chamito-semitique ( la génétique le prouve d'ailleurs)
Les peuples hamites sont physiquement très similaire aux semites et parlent des langues très similaires constituant à eux deux un même groupe ethnico-linguistique, les afrasiens ou afro-asiatiques.
la majorité des "chamites" sont très similaires aux semites , on parle alors de chamito-semitiques qui concernent les berberes, les egyptiens, et les peuples cananeens du moyen orient qui jusqu'à aujourd'hui existent et vivent encore en communauté ( comme les mandeens, les sud arabiques sabeens, les philistins palestiniens, les jebuseens jordaniens etc... ) . Le meilleur exemple reste les mandeens que tu peux voir facilement.
Pour savoir à quoi ressemblaiant les cannanéens il faut regarder l'acteur palestinien tawfeek barhom descendant des philistins observez le bien . il n’a pas le type semitique mais plutot hamite ( les traits large, plus large que les semites,(teint plus mate ou pas) les yeux en amande ,le regard perçant. (ils sont comme ça d’origine c’est leur type humain ) contrairement aux sémites qui eux ont les traits plus fins, le crane cours et oblivial, le nez long et aquilin ect...
http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne-694001/photos/detail/?cmediafile=21173139
C’est à ça que" ressemblaient les philistins cananéens On dirait meme un egyptien il n’a clairement pas le type semitique,
D’ailleurs il ressemble etrangement à l’actrice algerienne sofia boutella qui a joué recemment dans la momie ( elle aussi qui a le type hamite-cananéen /Egyptien)
https://www.google.fr/search?biw=1440&bih=773&tbm=isch&sa=1&q=sofia+butella&oq=sofia+butella&gs_l=psy-ab.3...373670.379226.0.379860.27.15.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1.1.64.psy-ab..27.0.0.0.tLUcr-kROm4
Les actuels palestiniens d'aujourdhui sont à cheval entre semites(araméens au nord)hebreux/Et Hamites philistins dans la bande de gaza/, hebron, et Amonéen/Jénusiens ( donc cananéens )en cisjordanie Mais les "arabes saoudiens" parmis eux restent minoritaires
Pour l'origine sumerienne des hebreux je m'expliquerais plus tard
Cordialement
faute de frappe à la fin :"jébusiens"
SupprimerA Egyptien descendant. Toute cette terminologie de "sémite" et de "chamito-sémitique", date du XVIIIème-XIXème siècle EC, et a été imposée en Europe par des Allemands racialistes. Elle est fausse, arbitraire, obsolète, et complêtement dépassée.
RépondreSupprimerMais, comme dans beaucoup de domaines, la "sanctification" pseudo scientifique de cette terminologie arbitraire en a fait une "vérité scientifique" décrétée par les Européens.
Pour vous donner un exemple : les livres de "sciences" occidentaux font usage sans sourciller de "Il y a deux mille ans, le continent américain était peuplé" etc... Or il y a deux mille ans, ce continent ne s'appelait pas "américain", nom donné arbitrairement en "l'honneur" de Americo Vespucci le conquistador sanguinaire au XVIIème siècle EC.
Ou encore, vous verrez dans ces publications pseudo scientifiques l'usage anachronique de "la Palestine au temps de Jésus" etc... Or au temps de Jésus, il n'y avait pas de "Palestine", terme imposé par l'empereur romain Hadrien un siècle après la mort de Jésus.
Pour pouvoir débattre de manière véritablement scientifique, il ne faut pas être pollué par une terminologie occidentale artificielle, anachronique, factice, arbitraire, vide de sens, et colonialiste, qui fausse le débat dès le début.
Cela ne sert donc à rien de me faire des copiés-collés de liens d'internet ou de Wikipédia, comme s'ils descendaient du ciel et étaient une vérité et une preuve indubitables, alors qu'ils sont des foutaises.
Et encore une fois, il n'y a aucun lien ethnique entre Hébreux, arabes, et Sumériens.
De la même façon en linguistique racialiste les langues dite tourainiennes etc.. faut pas rêver Les finlandais ont l ancienne prosodie des anciens héllenes ou des siciliens.
SupprimerInfo SVP
Yeriho = lunaison ??
Yue parfois Yuer = Lune en chinois...
https://www.youtube.com/watch?v=ElDMMAOelyQ
Carvajal
A Egyptien descendant. C'est triste de vous voir répéter dans la suite de votre commentaire, les mêmes poncifs surannés, et qui plus est bourrés d'erreurs. Les "philistins" ne sont pas et n'ont jamais été des Cananéens, mais des envahisseurs venus de la Mer Egée. Et parler de "philistins palestiniens" est une bourde monumentale. Vous êtes imbibé de poncifs frelatés. Dommage.
RépondreSupprimerJe vous prie de lire mon article. https://davidbelhassen.blogspot.co.il/2015/10/pour-en-finir-avec-lusage-du-terme.html
RépondreSupprimerLe truc c'est que la science et la génétique prouve également mes dires; Les experts comme Ernest Chantres, J Greenberg et autres ont tous été clairs et ont prouvé l'exitence d'un autre sous groupe caucasoide après les sémites : les chamites et la génétique leur donne raison.
RépondreSupprimerJoseph Greenberg est hebreux pas un européen Je vous conseil aussi de lire ses travaux
La race hamitique éxiste et est caratérisée par l'haplogroupe E3B ( qui prend sa source entre le sinai et la palestine C'est un fait scientifique et ça n'est pas réfutable, j'ai fourni des preuves génétiqueshttps://www.zupimages.net/up/17/51/aigw.jpg
Race hamitique ( E3B) https://postimg.org/image/jor7fp2lv/
Tout cela est une réalité génétique anthropologique et scientifique,La génétique est approuvée par les chinois ,japonais ce ne sont pas tous des menteurs
Les philistins n'ont rien à voir avec les indo-européens, leur écriture leur langue, leur alphabet n'a rien en commun avec l'indo Les egyptiens les ont représenté et ont été clairs là dessus ils étaient de navigateurs habiles certes, mais ils furent des proches orientaux à la base, Et ce sont leurs ancêtres qui peuplèrent les iles de la mer Egee
D'ailleurs c'est tout l'inverse Ce sont les egeens/grecs qui furent d'anciens afrasiens à la base, La présence indo-européenne en europe du sud ne remonte qu'à 3 ou 4 milles ans maximum
Les 2 peuples qui ont fondé la grece etaient les minoeens et les pelasges qui provenaient selon herodote du proche orient cananéen et de la lybie antique (afrique du nord) ( pelasge que l'ont peut d'ailleurs rapprocher de palestine )plst
La langue des anciens grecs est elle même dérivée du punique langue des phéniciens libanais et la génétique le prouve encore une fois, les grecs ont encore 50 % de sang cananéen et semitique qui remonte au néolithique
http://marocatlantis.org/giuseppe-sergi-et-la-race-mediterraneenne/
http://marocatlantis.org/premiers-europeens-de-race-libyenne/
A Egyptien descendant. C'est vraiment du grand n'importe quoi, fondé sur des concepts occidentaux totalement obsolètes, arbitraires, artificiels, et factices. Et le fait qu'un chercheur soit Hébreu, ne change rien au fait qu'il est imbibé de concepts européens-occidentaux.
RépondreSupprimerVous confondez "langue" et "alphabet". La langue grecque n'a aucun rapport avec le "phénicien" (en réalité hébreu-cananéen).
Quant à faire un lien entre les termes Pélasges et Philistins, cela prouve que vous n'avez aucune notion de l'étymologie. D'ailleurs, vous n'avez même pas lu mon article. Quant à se fonder sur Hérodote, laissez-moi rire si vous pensez que c'est scientifique.
A Egyptien descendant. Je vous prie de cesser de me recopier des choses que vous trouvez sur internet, en vous imaginant que ce sont des vérités descendus du ciel. Pensez par vous même, et donnez-moi une analyse autonome et indépendante, fruit de votre reflexion propre.,*Merci.
RépondreSupprimerPardon ?? Je n'ai rien recopié du tout ce sont mes propres dires Et J'ai toujours prouvé ce que j'avançais Je suis bien obligé d'etayer mes propos avec des preuves visuelles et ce que j'avance est appuyé par la génétique et l'histoire Vous n'avez qu'à le verifier
SupprimerLe grec ancien est derivé du punique , Les grecs avant de parler des langues indo-européennes parlaient des langues afrasiennes, L'alphabet grec est issu du cananéen On peut s'amuser à faire de nombreux rapprochement tant les exemples sont multiples :
RépondreSupprimerAlpha beta Gama = Alef, batha kha..
ça n'est pas mon domaine mais d'autres linguistes s'y sont déja essayé
De nombreuses divinités grecques étaient originaires d'afrique du nord et du proche orient : Athéna née au bord du lac Triton dans l'actuelle tunisie, Poséidon le lybique, Aphrodite originaire de mésopotamie et assimilée à Astarté, le geant Antée, le titan Atlas,le jardin des hespérides...
Les grecs ont très bien compris leur lien avec l'afrique du nord et le proche orient d'ou ils tirent une grande partie de leur mythologie et de leur divinités ils n'ont jamais mis en avant une quelquonque supériorité nordique, Avant les grandes invasions barbares nordiques, il y avait des gens en Grèce , italie ibérie..qui sont ils ?
suffit de regarder les portraits du fayoum Pour vois que nous avons bien à faire à des afrasiens
https://www.google.fr/search?q=portraits+du+fayoum&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiWh66518nYAhXKYVAKHbIEBXkQ_AUICigB&biw=1440&bih=773
Ce n'est pas le sang europoide qui donne ce teint et ces traits à ces gens là
On retrouve d'ailleurs de nombreux toponymes en europe du sud faisants référence au proche orient ancien ; la ville de Canaae dans le sud de l'italie ( canaan )..... ibères=berbères ...
En somme..:les exemples abondent et vont dans le sens des historiens grecs(pas seulement herodote) et de la génétique
http://marocatlantis.org/nouvelle-arme-eurocentristes-polychromie-moderne/
OUI et cela confirme donc l origine Européenne de tout ce brave monde.
SupprimerCARVAJAL
A Egyptien descendant. Décidément, vous mélangez tout : ethnie, langue, alphabet, influence culturelle, influence religieuse, mythe etc... etc... Il n'y a aucun lien linguistique entre ce que les Grecs, puis les Romains ont appelé le "punique" (en réalité la langue hébreue-cananéenne des Carthaginois) et la langue grecque.
RépondreSupprimerVous n'êtes pas un linguiste, vous le reconnaissez, et il vous semble sur la base de sons proches, qu'il y a un lien entre les mots.
Parfois, vous tombez juste, mais la plupart du temps, c'est totalement faux ! Un peu comme dans la loterie.
Tout cela, n'est pas fondé sur l'étymologie scientifique, mais ce qu'on appelle de "l'étymologie populaire" fondée sur la sonorité proche de mots qui n'ont en fait aucun lien entre eux. Par exemple, le mot français "roche" a le même son que le mot hébreu "rosh" (tête). Est-ce à dire qu'il est question d'une "tête rocailleus"e ?! Tout cela n'est pas sérieux, mais ridicule, incohérent, et dénué de toute rigueur scientifique. C'est ce qui arrive lorsqu'on veut faire de la linguistique, sans connaître l'étymologie et la philologie, et qu'au lieu de faire de longues études, on croit tout savoir en surfant sur internet.
Les phéniciens dont le terme vient du punic parlaient quelle langue?...Quels sont leurs ancêtres?
SupprimerL'hébreu vient de quelle langue et comment s'appelait le père d'Abraham? Les fondateurs de DELPHE (grèce)et de Saïs à l'origine de l’Égypte des pharaons ,c'était qui? ..l'Assyrie a été fondée par qui et quand ? Quelle est la langue mère et la première écriture de l'humanité et comment en être sûr? D'où viennent le latin? Toute l’histoire de la méditerrané et reliée aux premiers habitants de l'Afrique à l'origine à l'invention de l'écriture et des nombreux savoirs. L'hisoire est hélas cachée et des lieux ancestraux on été détruits pour ne plus être les témoins de l’histoire certes il y a un certains nombre mais des siècles sont évacués de l'histoire même car on ne parle pas de l'ancien monde habité il y a plus de 10 000 ans. Ce n'est pas par hasard si l'Occident et l'orient jais l'ASIE ont relégué l’Afrique plurimillénaire au denier rang alors qu'elle à l'origine de tout. Cherchez le hic et le comment on a procédé au fil du temps!...toute l’histoire est à revoir car on a inventé des faux peuples et des conquérants imaginaires leurs attribuant l'héritage de l'ancien monde.
Au point de vue Géographique cette unité appelée Afrique est assez récente, disons le dernier déluge, qui était le dernier en attendant le suivant, à venir..
SupprimerAu point de vue Linguistique, ne pouvez vous envisager, conformement aux documents, qu il ait éxisté une globalisation des langes et une LANGUE UNIQUE ?
LEs Phéniciens comme d autres parlaient une version de cette langue unique.
La première trace d un alphabet - 50 000 ans minimum, par datation Nucléaire, UN ALPHABET retrouvé à GLOZEL Allier France.
Une des plus ancienne carte géographique de ce monde avec les constellations de l'époque.... de...... bien... avant le déluge d' ABNA PISTIN , le père des Philistins (navigateurs à la peu rouge)[comme disaient les Indiens d inde] , ou Noé... pour ceux de sa famille.
J'ai pas eut le temps détudier toutes les questions, Delphes et Thaïs Saîs, je n'ai pas idèe.
Mais le re fondateur de la vile d Athènes, s'appellait Cécrops.
Et chose étonnante avant cette ville s'appelait d un autre nom...
Dion ou deidon "Celle qui vient de l OUEST" de son nom (prénom ELIZA, a fondé Carthage, ou le village en phénicien ancien.
carvajal
CARVAJAL
A Anonyme. Relisez attentivement l'article, vous y trouverez des réponses détaillées à certaines de vos questions.
RépondreSupprimerLe terme "punique" est la latinisation du grec "poÏniké" ("phénicien", en français), le sobriquet dont les Grecs ont affublé les Hébreux zébuloniens qui ont fondé Carthage.
Eux-mêmes ne se sont jamais appelés de la sorte !
C'est pourquoi, cela n'existe pas "langue punique", mais langue hébreue-cananéenne.
L'hébreu ne "vient pas d'une autre langue", mais elle est une langue première et indigène.
Cela n'existe pas "mère des langues et "première écriture".
Abraham n'est pas un personnage historique, mais légendaire créé par la Bible en vue de propagande monothéiste.
Par contre, vous avais raison de dire qu'il faut "revoir l'Histoire" et ne pas se contenter des poncifs occidentaux, et cela afin d'en faire une analyse critique et cohérente à partir de données objectives et indubitables. C'est ce à quoi je me suis attaché dans mon article ci-dessus.
Bonjour monsieur Lhassen.
RépondreSupprimerJ'ai pas lu votre article pas en entier, mais je le lirai, donc je ne reprendrai pas point par point votre article.
Mon courrier est sutrout une réponse à ce que je vies de voir la premier vidéo faites par vous avec monsieur sami Adleeb sur Abraham, Abna Pistin.
Ayant lu surtout les évangiles, le nouveau testatment, Effectivement, LA NOUVELLE ALLIANCE.
Ayant suivi les cours d'histoire et de géographie, en france, mais ailleurs cela n'aurait pas changé grand chose, un peu les uns devenant, les autres, les méchants changeraient de noms et d origine.
Je suis tombé devant le fait suivant: Abraham sorti de UR.
Juste un fait: Abraham sorti de UR
Là je reste dans le cadre des écrits de la Bible.
C'est à dire Abraham est un homme.
C'est à dire, Abraham ne serait pas un fleuve ou une rivière ou autre chose ( pas un ensemble de personnes, genre une caravane avec des gens, avec leurs montures etc).
( L'Homme Abraham est il un un mythe ? c'est pas encore mon propos )
Par contre, je reste confondu, pas longtemps. UN lieu , une ville UR.
(UR serait elle ou pas la Ur chaldéenne ? On ne sait ? vous même avez précisé la chose ... dans la vidéo ).
Abraham était à UR, mais ne pouvait rejoindre la terre nouvelle obtenue.
Abraham était il devant une mer ?
OUI!
Certainement.
UR c'est aussi l EAU, nous avons conservé DOURO, le fleuve.
Abraham, qui serait dans le ville de UR ne pourrait pas ne pas savoir qu'il est dans une ville côtière, et qu'il n'aura pas les moyens de traverser.
Abraham ne serait pas allé vers une ville côtière d'un bras de mer qui serait infranchissable. Peu de chance, nos ancêtres n'étaient pas des iidots, il faut un téléphone, et une télévision pour devenir idiot, un ordinateur parfois.
Abraham arriverait en venant de UR .. donc UR serait un lieu, une contrée.
S U I T E......
RépondreSupprimer______________________
Abaham savait que la terre libérée ( des eaux ) était vers le nord ouest ( suivant nos points Cardinaux d aujourd'hui ),... et donc suivant d'autres points cardinaux d'autres origines, mais cela ne change rien sauf les noms.
Il subsiste donc aucun doute sur la situation géographique de cette terre offerte, mais il cependant un doute/défaut, qui a fait qu'Abraham se trouvait un moment empéché.
Abraham était bien sur la côte, sur le littoral d'un lieu, mais on ignore quel est ce lieu, peut être était il en Perse ?
Abraham était sortit de UR , ne serait plus sorti de la (future ville de ) UR mais d'un lieux où il y aurait des chameaux en tout cas les voyageurs préféraient pour leurs déplacements les chameaux, aux ânes, et aux chevaux ?
Tout cela pour dire, que Abraham à suivi des directives assez sommaires, ou il n'a pas été suffisamment, LUI, précis (dans ce cas de figure en question) dans ses estimations, ou encore conflagration dans les cieux, les étoiles en blocs avaient migré...pas impossible. il y a des documents.
( non, je reste aussi sérieux que possible ).
Ne pouvant traverser, Abraham se déplaça sur la terre ferme, monta vers l’Asie mineure (pourquoi? ), rencontra la mer méditerranée (Phénicie Liban) et descendit par la côte ( de ce littoral nouvellement libéré , ... des eaux, émergée, suite à une immersion, qui dura quelques décennies ou un peu plus).
La géographie, que nous connaissons de notre temps n'explique pas le déplacement d Abraham, homme ou peuple.
Abraham enfin arrive sur a terre nouvellement sortie des eaux, de dessous mer. Une terre de sous mer.
La chronologie des événements disparates et une mauvaise sinon une connaissance très parcellaire de l'antiquité, font qu il reste, des mystères à résoudre en géographie antique et dans la chronologie des histoires racontées.
Je précise aucun nationalisme, le lis les documents, pas tout à fait les mêmes, des traductions, mais globalement je reste sur les faits et ils ne cadrent pas avec la géographie moderne, c'est normal, il faudrait être naïf pour imaginer que e monde grec, par hasard était semblable à la géographie connue de nos jours. Par exemple, il y a à parier que du temps de Ulysse ( qui est un mythe, surement, pas de CYCLADES, ) pas encore.
Bien je fini Phéniciens, Carthaginois ( carthaginois :o) = villageois, Carthage est un village, qui appelait "village", rien à voir avec e sable ou les pierres, Village) Puniques = Européens . Européens = Gens des côtes atlantiques de pays d occident dont Espagne les deux Espagnes celle du nord et celle du sud , le Portugal Galicie, les îles Irlande et îles Britanniques, et surement Norvège/Suède/Finlande.
Si vous souriez, c'est pas grave, je ne viens pas agresser personne.
Mais si vous souriez, vous tomberez dans le piège, pas mon piège.
Ce piège, comment dire c'est un truc invisible, qui titille les neurones et forme des questions, qui appellent des réponses, qui demandent des démonstrations, qui sous-tendent des essais.. ETC..
Non cela ne fait pas mal, nous sommes ici pour résoudre cela.
Cordialement.
CARVAJAL
cf Atlit Yam, village, qui a été submergé, cf fouilles et regardez les mains des squelettes ... 6 doigts... comptez les doigts de mains des apôtres sur les vieilles icônes, SIX doigts..
LES EUROPEENS N'ONT RIEN A VOIR AVEC CARTHAGE, LES PHENICIENS , LES BERBERES ET LA MESOPOTAMIE AUCUN LIEN ETHNICO LINGUISTIQUE !
SupprimerLES INDO EUROPEENS SONT DES NOMADES ORIGINAIRES D EURASIE ILS NE SONT PRESENT EN EUROPE QUE DEPUIS 3000 ANS
MAIS AVANT CELA IL Y AVAIT DEJA DES GENS EN EUROPE DU SUD ET DE L'OUEST CE SONT LES PEUPLES HAMITIQUES ( RACE E ) ET LES SEMITES ( ADN J )
CE SONT LES BARBARES EUROPEENS QUI SONT VENUS VERS NOUS, ET PAS I'INVERSE ,
LES ITALIENS LES ESPAGNOLS LES GRECS SONT ORIGINAIRES D'AFRIQUE DU NORD EUX MEMES ANCIENNEMENT ORIGINAIRES DU PROCHE ORIENT ET LA GENETIQUE LE PROUVE
DAILLEURS QUI EST EUROPE ? UNE PRINCESSE PHENICIENNE
Avez vous des sources ? Car votre mythologie est trouble, quand à votre géographie ell est nulle. EUROPE EST EUROPE Une princesse Phénicienne DONT TOUTE SES RACINES étaient EN EUROPE.
SupprimerLa génétique, le fils ressemble à son père mais il est et restera le fils, ne sera jamais LE PÈRE.
Afrique deux mots grecs, A alpha privatif Frique ou climat, sans climat .
Pour être uh peu plus sérieux Maroc, Tingitanie, Oranais et s appellait HISPANYA TRANSFERENS, Où voyez vous du non européen la dedans. EURO INDIEN en quoi étaient il des Nomades?
Vous ne touchez pas votre bille. Désolé.
CARVAJAL
Désolé il est tard et j ai lu Lhassen. alors que vous vous appellez belhassen. pas d'insulte.
RépondreSupprimerJuste 20 heures de veilles et 8 heures d études.
Belhassen = Guerrier
Belkacem Cavalier
Carvajal
http://www.wendy-leblog.com/2016/10/les-grecs-etaient-deja-en-chine-au-iv.html
RépondreSupprimerCARVAJAL
Il ne faut pas mettre u gros texte il faudrais mettre des photos et un résumé car moi je suis une mettresse de français et d'histoire et de géographie donc je sais ce que les élèves préfère
RépondreSupprimerMerci
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