Question : Comment sait-on que Allah est le
seul et unique Dieu ?
La preuve ? Sourate 3, verset 18 :
شَهِدَ اللَّهُ أَنَّهُ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ وَالْمَلَائِكَةُ وَأُولُو الْعِلْمِ قَائِمًا بِالْقِسْطِ لَا إِلَهَ إِلَّا هُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ
Transcription
phonétique :
|
shahid allah
anahu la ilaha ila huwa wa al malaîkat wa uwluw al ’ilm
qaîman bi al qist la ilaha
ila huwa al ’aziyz al hakiym
Traduction
littérale :
témoigne allah
que pas de dieu sinon lui et les anges et les maîtres du savoir il existe en
vérité point de dieu sinon lui le puissant le sage
Traduction
francisée :
|
allah témoigne qu'il n'y a pas de dieu sinon
lui, de même les anges et les maîtres du savoir (disent) qu'il existe en vérité
et qu'il n'y point de dieu sinon lui le puissant le sage
Ce verset – du charabia qui torture jusqu'à la
syntaxe de la langue arabe ! – est sempiternellement cité par les exégètes musulmans
en guise de "preuve" de l'unicité d'Allah !
Mais en fait, ce verset n'est-il pas une
véritable hérésie pour un monothéiste "pur et dur" ? Car, depuis
quand Dieu éprouverait-il le besoin de
témoigner de lui-même ? Serait-il un vulgaire quidam assigné à la barre d'un
tribunal pour que celui-ci "recueille" son témoignage ? Et qui est donc
ce tribunal habilité à le faire ? Celui des "Anges et des Maîtres du
savoir" ? Dieu leur serait-il inférieur ?!
Régis Blachère, le fameux traducteur du Coran pourtant
si bienveillant à l'égard de l'islam, n'a pu s'empêcher de remarquer que "c'est
le seul verset du Coran où Allah lui-même témoigne de son unicité !".
Et de conclure : "Le texte est nettement altéré et semble être le
résultat d'une combinaison "…
Soit. Mais si "altération" et si
"combinaison" il y a, cela signifie que ce n'est pas "un texte
divin descendu du ciel par l'archange Gabriel", mais bel et bien une
compilation humaine, ô combien humaine !
Et dire que c'est avec ce genre de
"preuves" qu'on abreuve les musulmans ! Et dire que c'est de telles
conneries que plus d'un milliard d'êtres humains "coranisent" chaque
jour !
David A. Belhassen
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