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La fête judaïco-rabbinique de “Rosh ha shanah” (Nouvel an) : La queue qui a dévoré la tête !

La cérémonie de “Rosh ha shanah” n’est pas mentionnée dans la Bible. La seule chose qui s’y trouve est “le Jour de la Clameur”, au premier jour du septième mois. Et c’est ce “Jour de la Clameur” qui, dans le Talmud, a été transformé (au IIème siècle après J.-C) par les rabbins pharisiens en “Fête du Nouvel An”.
Comment et pourquoi ?
Tout d’abord, il est évident que cette cérémonie de Rosh ha shanah n’est pas d’origine hébraïque animiste ou polythéiste, et ni non plus d’origine israélite hénothéiste ou monothéiste, mais babylonienne païenne !
En effet, en babylonien le terme de “Teshritu” qui correspond au septième mois du calendrier biblique, signifie “début”, donc “début de l’année”. D’autre part, dans le calendrier babylonien, le premier jour du mois de Teshritu était celui de l’équinoxe d’automne, celui où le jour était égal à la nuit (signe de la “balance” dans l’astrologie babylonienne).
Les Babyloniens pensaient qu’à partir de ce jour - la nuit devenant plus longue (jusqu’au solstice d’hiver) -, la lumière du jour risquait de s’amoindrir, s’éteindre et ne plus revenir, à cause de leurs mauvaises actions.
Ainsi, la déesse Ishtar était représentée tenant “la balance des mauvaises et bonnes actions”. Cette cérémonie de repentance du Teshritu, donnait lieu chez les Babyloniens à des prières de fustigation, de pénitence, de contrition, et de repentance (exactement comme dans les synagogues d’aujourd’hui !). Et si, grâce à ces prières, la balance penchait du bon côté, la cérémonie devenait par la suite joyeuse et allègre, avec des libations, des festins, et des festivités. Et là aussi, on retrouve ces festivités babyloniennes dans les repas conviviaux de “Rosh hashanah” du judaïsme rabbinique.
Mais la Bible ? Que dit-elle de tout cela ?
Le livre de Nehémie (8, 9-12) fustige ceux qui - influencés par le Teshritu babylonien-, faisaient pénitence et s’endeuillaient lors du “Jour de la clameur” ! Ce syncrétisme israélite-babylonien était considéré comme contraire à la Torah.
D’ailleurs, la Torah ne dit jamais que le “Jour de la Clameur”, est le début de l’année, mais au contraire le premier jour du mois de la “Queue de l’Année agricole” ! C’est durant ce mois, que les agriculteurs israélites avaient achevé toutes leurs récoltes, et les avaient engrangées à l’abri de la pluie qui n’allait pas tarder à tomber. Pour la Torah, point de pénitences, de flagellations, et de repentances, mais plutôt des réjouissances et des remerciements des agriculteurs israélites à Yahweh pour leurs abondantes récoltes.
Le début de l’année (la “Tête de l’année”) chez les Hébreux était non pas l’équinoxe d’Automne, mais l’équinoxe du Printemps (“Aviv”, en hébreu), lors des prémices de l’orge ! Là aussi, ce n’était nullement une cérémonie eschatologique-astrologique où les Dieux menaçaient de punir les humains, mais tout simplement une fête agricole ! Cette fête rurale des “Prémices de l’orge”, donnera plus tard naissance à celle de Pâques, lors de la pleine lune (donc le 14ème jour) du mois de Printemps.
Il est révélateur que ce “Jour de la Clameur” au 7ème mois du calendrier biblique soit appelé dans la Torah, le “petit shabbat” (le 7ème et dernier jour de la semaine !). Il y a ici un parallèle entre la semaine et l’année : de même que le septième jour de la semaine est la fin et le dernier jour de la semaine, le septième mois est la queue et le dernier mois de l’année agricole !

En conclusion, nommer “Tête de l’année” ou “Fête du Nouvel an”, le premier jour du septième mois du calendrier biblique, au lieu de le nommer “Queue de l’année” et “Jour de la Clameur”, est une des nouvelles et innombrables impostures rabbiniques, sous l’influence babylonienne dans laquelle a baigné la secte judaïco-pharisienne.
David A. Belhassen

11 коммент.:

  1. Shalom David,
    Intéressant comme toujours mais on ne comprend pas comment les rabbins du Talmud passent de la fête de la clameur à la fête du nouvel an et reproduisent les rites du Teshritu babylonien (pénitence puis célébration) si le livre de Nehemie condamne ce syncrétisme et que la Torah n'en parle pas clairement.
    Comment justifient-ils donc le passage à Rosh hashanah et ses rites ?

    Méïr Ronen

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    1. Shalom Meïr. Les rabbins n'ont pas pour habitude de justifier leurs exégèses. Ils les imposent en avançant des ratiocinations de coupeur de cheveux en quatre en alléguant que l'année biblique a deux débuts d'années, celle de l'intronisation des Rois et de la célébration de Pâques (au printemps), et celle de "Rosh Ha shanah" et des "shmitot" (= "rémission"). Ils semblent ne pas se poser la question comment se fait-il que le décompte des années de shmitot commence à Souccot lors de l'engrangement des récoltes de l'année passée, donc après Rosh ha shanah, et que ce décompte concerne les travaux agricoles qui s'apprêtent à venir (comme les labours et semences) à partir du huitième mois (pas du septième !) propice aux nouvelles pluies.

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  2. bonjour david
    c'est toujours agréable de te lire.
    si j'ai bien compris les hébreux de retour en israel après l'exil de Babylone, ont ramené cette célébration et celle si a mis deux ou trois siècles ou plus avant que les pharisiens en prennent possession. Que pratiquaient les hébreux, donc les saducéens après la destruction du premier temple et avant le retour des exilés de babylone
    shana tova
    alain

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  3. Bonjour Alain. Les Sadducéens et les autres courants du judaïsme - hormis les pharisiens - pratiquaient une forme primitive "du jour de la clameur" (yom trou'ah) qui annonçait les festivités agricoles de Souccoth (fête des Huttes).

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  4. il devait alors un conflit entre les hébreux restés en cannaen et les hebreux de retour de babylone

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  5. Bonsoir Alain. Il y eut d'innombrables conflits. Le livre de Nehemiah s'en fait d'ailleurs l'écho, ainsi que les manuscrits de la Mer morte, le Talmud et toute la littérature pharisienne.

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  6. Pour une fois que les juifs, ces vilains sectaires repliés sur eux-mêmes et qui n'aiment pas les autres, empruntent quelque chose à des "goïm" pour le faire leur, on ne va pas s'en plaindre ! ...

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  7. Je me demande si au fond vous ne devriez pas être un peu reconnaissant envers la "secte judaïco-rabbinique" d'avoir malgré tout gardé la mémoire du peuple hébreu dans l'histoire de l'humanité. Car sans elle il y a fort à parier que les hébreux ne seraient plus qu'un souvenir de musée comme les babyloniens et probablement pire encore, auraient totalement disparu sans laisser de traces ni de récits bibliques relatant leur incroyable histoire qui aura tant d'importance pour une moitié de l'humanité. Et à côté de ça, redevenir des "hébreux" réels me parait tout de même une petite ambition...

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  8. Je ne dois avoir aucune reconnaissance envers la secte judaïco-rabbinique-pharisienne !
    Sans elle et leur traîtrise, nous aurions gagné la guerre contre les Romains, nous ne serions jamais allés en exil, aurions continué à être un peuple souverain sur notre terre ancestrale, a gardé notre mémoire historique et ethnique, et le peuple hébreu aurait compté aujourd'hui au moins cent millions !
    Cette secte de traîtres et de collabos des Romains qui a brisé notre cohésion ethnico-politique pour faire de nous une communauté confessionnelle et religieuse de "judaïques rabbiniques"; nous a été fatale ! Et vous vous que je la remercie ??? Je regrette, je ne suis pas un aliéné atteint du "syndrome de Stockholm" !

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    1. On peut toujours rêver, ré-écrire l'histoire...et même délirer ! Ce que vous faite très bien sur votre site.

      Aussi, monsieur l'hébreu, je vous laisse pour retourner à des lectures plus sérieuses.

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  9. Mais oui mais oui, Mr le déterministe et l'enfonceur de portes ouvertes qui justifie tout a posteriori. La Shoah aussi ?

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