Ce
bref article est un extrait partiel tiré de la préparation d'un
essai intitulé "la Torah de Muhammad", qui démontre
l'influence prépondérante de la langue hébraïque sur la langue
arabe du Coran.
Pour
donner un exemple du contenu de cet ouvrage, voici une dizaine de
mots commençant par la lettre H.
hadiyth
(en arabe
حديث
),
de l'hébreu חדש
hadash
signifiant "nouveau", "nouvelle", "innovant".
Cette acception hébraïque de "nouveau" est devenue dans
le Talmud "nouvel exégèse de rabbin", mais dans l'islam,
ce terme a bizarrement pris le sens contraire de "recueil
traditionnel de récits, paroles, et actes de Muhammad et ses
compagnons".
haj
(en
arabe حَجّ)
:
de l'hébreu חג
hag,
substantif de la racine verbale HWG qui signifie "tourner autour
", "faire un rond". Ce qui est compris en arabe comme
"pèlerinage" à la Mecque, signifie en réalité
circumambulation.
La
circumambulation
se
pratiquait dans nombres de sanctuaires polythéistes, mais aussi dans
celui du Sanctuaire monothéiste de Yahweh à Jérusalem, et de là
l'extension sémantique en hébreu de hag
=
fête, cérémonie, pèlerinage au Temple de Jérusalem.
haled
(en
arabe
خلد
avec
un kh raclé), alors
qu'en hébreu
cette
racine verbale existe חלדHLD,
avec le même sens d'éternité et de permanence, mais avec un h
guttural.
Il
est aussi à noter qu'en hébreu, cette racine HLD
peut aussi signifier "fossile", donc "corps fossilisé"
dans l'univers. (Voir Psaumes 49, 2).
halaq
(en
arabe
خَلَقَ
)
avec un kh raclé, se trouve dans le verset 21 de la sourate 21.
Dans
toutes les traductions françaises, ce verbe a été traduit par
créer.
Or, il ne signifie pas créer
mais
transcrit la racine hébraïque חלק
(HLQ)
avec un h guttural, qui signifie : séparer, partager, diviser,
lisser, poncer, façonner, mais aussi disséminer,
dispenser,
distribuer.
Car c'est en séparant
les cieux de la terre, que la création se fit, et c'est en façonnant
la terre - adamah en hébreu, d'où Adam -, que celui-ci prit une
forme humaine. Il n'y a dans le Coran aucune comparaison à la
richesse sémantique de cette racine hébraïque. Et cela est dû en
partie à l'ajout d'un point diacritique qui a transformé le h
guttural en kh raclé.
hamd,
(en
arabe حَمْدُ
)
de
l'hébreu
חמד
hemed,
substantif de la racine verbale hébraïque HMD,
qui
signifie avoir
de l'attrait, être attiré par, convoiter, désirer
etc… Le sixième commandement des Tables
de la Loi
dans le Pentateuque ou Torah
de Moïse,
dit "lo
tahmud
eshet
re'ekha" = tu ne désireras pas (ou
tu ne convoiteras pas) la femme de ton prochain.
De cette racine hmd
est
également tiré le nom muhammad
= désiré.
En fait, bien plus qu'un prénom, c'est un titre honorifique biblique
donné au prophète Daniel : ish
hammudot = l'homme d'attraits
(Daniel 10, 11).
C'est
le Livre
de Daniel
où celui-ci a une vision eschatologique qui fait intervenir, pour la
première fois dans la Bible, des anges non anonymes portant le nom
de Gabriel
(Dieu surmonta) et
de
Mikhaël (Qui
est comme Dieu).
Ce
parallèle entre Daniel ish
hammudot et
Muhammad recevant les versets du Coran de l'Ange Gabriel, est trop
flagrant pour être fortuit. Il faut également signaler que le Livre
de Daniel
était particulièrement prisé chez les rabbins pharisiens
talmudiques qui y trouvaient une référence biblique à leur
croyance au Jugement
dernier
et en la Résurrection
des morts.
Ces croyances, absentes du Pentateuque et rejetées par le courant
sadducéen, sont essentielles dans le Coran : preuve indubitable de
l'influence de ces rabbins
hébréophones
sur le rédacteur du Coran.
hamsah
(en
arabe
خمسة
)
vient
de l'hébreu חמש
homesh
qui signifie "la cinquième côte de la cage thoracique".
Et de là le chiffre cinq
(חמש
hamesh
en
hébreu). Il est à noter qu'en hébreu le Pentateuque
de Moise
(du grec penta
= cinq) se nomme en hébreu "Les cinq livres de Moïse".
Mais dans le Coran, la consonne H
gutturale hébraïque est devenue un Kh raclé خَ
au
lieu d'un ح
suite
à une erreur de "diacritisation" de cette consonne. Cette
erreur de notation diacritique a ôté à ce chiffre toute la
richesse sémantique de son origine hébraïque.
hassir
(en
arabe خسر
)
avec un kh raclé, est communément traduit par perdant.
Mais
en hébreu, il existe la même racine verbale חסר
HSR
avec un h
guttural et qui signifie manquer,
comme s'il s'agissait d'un "manquement" à l'ordre divin.
Cette acception hébraïque explique les vitupérations coraniques
contre ces "perdants"
qui désobéissent à Allah et lui manquent
de
respect. A noter de nouveau le passage du H guttural hébreu au Kh
raclé en arabe coranique.
hataf
(en arabe خْطَفُ
)
et en hébreu חטף
hataf,
de
la racine verbale
HTF,
avec un h
guttural et un t
emphatique, qui signifie "saisir
à la dérobée", "subtiliser par soudaineté", mais
également
"kidnapper",
ou "commettre un rapt", et en particulier celui des femmes
(Voir le Livre des Juges, 21, 21).
Là aussi, un point diacritique intempestif sur le ح
a
transformé le h
guttural hébreu en
خ
kh
raclé, mot inconnu en sudarabique, et qui dans le Coran réduit la
riche acception de cette racine hébraïque.
hatam
(en
arabe
خَتَمَ),
forme verbale conjuguée à la troisième personne du singulier de la
racine hébraïque חתם
HTM
qui signifie "sceller", donc "signer",
"ratifier", voire "apposer un blanc-seing".
Là
encore, un point diacritique sur la gutturale h
(ح)
a été malencontreusement ajouté par les scribes compilateurs du
Coran. Et depuis, cette consonne h
gutturale de la racine hébraïque htm,
est prononcée kh raclé (خ)
en arabe coranique, forme qui n'existe pas en sudarabique et qui
appauvrit considérablement dans le Coran le champ sémantique de
cette racine verbale hébraïque, et donc le sens du verset coranique
qui en fait usage.2
Il
est à noter que ce verbe hébreu de "sceller", "ratifier",
"signer" est un motif récurent dans Le livre de Daniel sur
lequel s'est inspiré le Coran. Par exemple, dans le verset :
"sceller
vision et prophétie"
(9, 24) ou dans le verset : "scelle
le livre jusqu'au temps de la fin"
(12, 4). Mais malheureusement, la transcription arabe (ajoutant un
point diacritique) de l'hébreu HTM,
a vidé les paroles de Daniel de son sens eschatologique dans les
versets du Coran.
Ce
passage quasi systématique du h
guttural hébreu en kh raclé arabe, donne la bizarre impression que
le scribe ayant compilé le Coran avait du mal à prononcer cette
consonne gutturale pourtant commune à l'hébreu et à l'arabe. D'où
le doute qui s'installe : était-il vraiment un "arabe
arabophone" ?
Entre
parenthèses, l'occurrence du h
guttural est dix fois moins nombreuse dans le vocabulaire arabe que
dans le vocabulaire hébreu. Ce qui témoigne de l'antériorité de
l'hébreu par rapport à l'arabe, car les consonnes gutturales ha
ou le 'ayn, sont la marque indélébile des anciennes langues du
Proche-Orient (paléo-hébreu ou cananéen ancien et araméen).
hitat
(en
arabe حطَّةٌ)
de l'hébreu חטא
hetâ
(=
péché). Ce mot du Coran n'a rien d'énigmatique. Il est cependant
demeuré incompris (donc intraduisible) par les exégètes musulmans,
comme s'il s'agissait d'un mystérieux hapax.
Alors
qu'il est simplement un substantif de
la racine verbale hébraïque HTA
qui signifie à la fois faire
le péché
et se
désinfecter du péché.
Ce mot apparait
2 fois dans le verset 58 de la sourate 2, mais transcrite de manière
différente : la première fois avec un h
ح
guttural
comme en hébreu, et la seconde fois خَطَيَ
avec
un kh (خَ),
donc un h
sur lequel a été malencontreusement mis un point diacritique.
Certains
exégètes et traducteurs – conscients de cette bévue coranique –
ont préféré ne pas la relever. D'autres, comme André Chouraqui,
l'ont traduit par pardon,
trahissant ainsi l'acception originelle de ce terme hébreu qu'il
connaissait pourtant. D'autres encore, surtout parmi les
commentateurs musulmans, ont allégué que "les Juifs ont raillé
la parole divine en la prononçant habbat
(une poignée de grains de blé ou d'orge) au lieu de hitat."
Cette
allégation de l'exégèse musulmane trahit à quel point les
commentateurs de langue arabe du Coran n'ont guère compris ce qu'ils
lisaient dans "leur" Coran. En effet, blé
s'écrit
en hébreu חיטה
(hitah)
et vient d'une racine toute autre que חטא
(hetâ).
C'est donc une pseudo homonymie hébraïque entre blé
et
péché.
Aucun locuteur de l'hébreu n'avait pu faire une telle bévue,
d'autant plus que traduire poignée
de grains de blé n'a
aucune signification dans le contexte de ce verset coranique.
Ces
dix exemples de racines hébraïques dans le Coran - parmi les 300
que j'ai relevés – ôtent tout doute quant à l'identité judaïque
de celui qui fut une sorte de mentor
du rédacteur du Coran (ou de son\ses scribes).
1
Voici la traduction littérale en hébreu et
arabe, et la transcription phonétique :
يَا
أَيُّهَا
النَّاسُ
اعْبُدُوا
رَبَّكُمُ
الَّذِي
خَلَقَكُمْ
وَالَّذِينَ
مِنْ
قَبْلِكُمْ
لَعَلَّكُمْ
تَتَّقُونَ
הוי
והויה האנשים עבדו רבכם אשר חלקכם ואלה
שלפניכם למען תיראו
ya ayuha al
nas a’budu rabakumu aladhi khalaqakum
waaladin min qablikum la’alakum tataqun
hoy
we hoyah haanashim 'ibdu rabkhem asher halaqkem
we eleh she lifnekem lema'an tirauw
ô
et ohé gens servez votre majeur qui vous a séparés
et ceux avant vous afin que vous craignez
2
Voir sourate 2, verset 7, en arabe et en hébreu,
avec leur transcription phonétique et leur traduction en français.
خَتَمَ
اللَّهُ
عَلَى
قُلُوبِهِمْ
وَعَلَى
سَمْعِهِمْ
وَعَلَى
أَبْصَارِهِمْ
غِشَاوَةٌ
وَلَهُمْ
عَذَابٌ
عَظِيمٌ
חתם
אללה על ליבם ועל שמעם ועל מבטם כיסוי
ולהם עונש עצום
khatam
allah 'ala qulubihim wa'ala sam'ihim wa'ala abçarihim
ghishawat walahum 'adhab 'athim
hatam
allah 'al libam we 'al shim'am we 'al mabatam kissouy we lahem
'onesh 'çoum
a
scellé allah sur leurs cœurs et sur leurs entendements et sur
leurs visions un masque et à eux un châtiment immense
David A. Belhassen
Encore l'obsession du tout hébreu???? C'est pathologique chez vous/
RépondreSupprimerl arabe serait donc une langue semitique??? On ne m aurait pas menti ???
SupprimerA Anonyme. Cela n'existe pas "langues sémitiques". C'est une classification erronée et artificielle datant du XVIIIème siècle, et créée par un philologue allemand imbibé de Bible. Elle est dépassée et caduque, et aujourd'hui il faut dire "langues afro-levantines".
SupprimerA "Anonyme". La pathologie, c'est nier l'évidence ! Et la bêtise pathologique, c'est n'apporter aucun argument face à des preuves étayées !
RépondreSupprimerDes preuves!!!!vous plaisantez, ce sont deux langues qui ont la meme origine c est logique que dans le saint coran il y a frs mots hebraiques ou qui ont le meme sens.pas besoin d en faire tout un plat de couscous tunisien
RépondreSupprimerNon pas deux langues de même "origine", mais une langue artificielle (l'arabe coranique) qui a plagié l'hébreu, et cela de manière erronnée, incohérente, et absurde, aussi bien dans l'orthographe que dans la signification et l'acception sémantique. Si vous saviez un peu d'hébreu, vous auriez su, que la manière coranique de transcrire les noms propres hébreux de la Bible, est désopilante, fantaisiste, et ridicule ! Regardez par exemple comment le Coran transcrit le nom authentique hébraïque du prophète Yonah en Youwnous : Ce nom vient de l'hébreu "yonah" (יונה) qui signifie "pigeon", "colombe", "tourterelle". Transcrit en langue grecque - friande de terminaisons en S -, cela donna "Yonas". Or ce nom n'est pas transcrit dans le Coran à partir de l'originel hébreu Yonah, mais de sa forme grecque : Yonas, donc يُونُسَ (youwnous). Pourquoi diable l'Ange Gabriel a- t-il 'révélé' le Coran à Muhammad en privilégiant la transcription grécisée d'un nom hébreu, alors que le sudarabique est beaucoup plus proche de l'hébreu que du grec et qu'il n'y avait en langue arabe sudarabique aucune difficulté à l'écrire tel quel, soit : yuwnah !
RépondreSupprimerD'autant plus que cette transcription fantaisiste de ce nom dans le Coran, d'après sa prononciation grecque "Yonas", ne veut rien dire en arabe sudarabique. C'est une nouvelle preuve que l'arabe de votre pseudo "saint" Coran est un sabir artificiel, factice, et incohérent ! Il n'est pas une langue réelle, mais un (mauvais) plagiat !
Je suis d'accord avec toi avant j'ai été musulman étudiants du coran est hadith des que j'ai appris a lire l'hébreu j'ai vue que le coran c'est incohérente
SupprimerA votre avis David, pourquoi alors le Coran a pris Younous plutôt que Yunah (j'ai une explication, mais j'attends la vôtre...)
RépondreSupprimerA Albert. Pourquoi le nom du prophète biblique Yonah est-il transcrit Younous dans le Coran ? La réponse est simple : Ce nom vient de l'hébreu "yonah" (יונה) qui signifie "pigeon", "colombe", "tourterelle". Transcrit en langue grecque - friande de terminaisons en S -, cela donna "Yonas". Or ce nom n'est pas transcrit dans le Coran à partir de l'originel hébreu Yonah, mais de sa forme grecque : Yonas, donc يُونُسَ (youwnous). Pourquoi diable l'Ange Gabriel a- t-il 'révélé' le Coran à Muhammad en privilégiant la transcription grécisée d'un nom hébreu, alors que l'arabe est beaucoup plus proche de l'hébreu que du grec et qu'il n'y avait en arabe aucune difficulté à l'écrire tel quel, soit : yuwnah ?
RépondreSupprimerD'autant plus que la transcription fantaisiste de ce nom dans le Coran, d'après sa prononciation grecque "Yonas", ne veut rien dire en arabe. C'est là une preuve de l’influence d’un prêtre grécisant sur Muhammad ou sur son ou ses scribes !
Force nous est donc fait de constater que cette fois-ci, ce fut non pas un rabbin hébraïsant, mais un prêtre grécisant qui ait enseigné à Muhammad le récit biblique de "Jonas dans le ventre du cétacé", avec tout son symbolisme christique de la résurrection après trois jours.
David Belhassen
RépondreSupprimerJe t'invite à étudier les faux amis dans les différentes langues, ça te fera comprendre que tu te trompes, sinon c'est que tu crois malheureusement en une langue élue...
A Anonyme. Je ne comprends pas votre charabia. Et où ai-je parlé de "langue élue" ?
RépondreSupprimerL'hébreu c'est l'hébreu, l'arabe c'est l'arabe. Le Coran19 c'est la parole de Dieu et les Talmuds sont les paroles du Diable. Merci au revoir.
RépondreSupprimerA Anonyme. Cela ne sert à rien d'affirmer quoi que ce soit sans argumenter. C'est une réaction infantile.
RépondreSupprimerTu te fatigues pour rien avec tes articles de complexe de supériorité. Mais apparemment c'est dans la culture talmudique des enfants d’Israël de faire ce genre de chose. Chaque prophétie du Coran19 se réalise avec perfection : conquête de la lune avec jour mois année heure minute seconde, ordinateur montrant le miracle 19, venue de Rashad Khalifa. Prochaine ? Astéroïde frappera où règne la tyrannie, injustice, colonisation, arrogance, massacres, complots, mensonges, dénis, opposition à l'ONU : L'état d’Israël est le meilleur candidat et de loin pour accueillir l’astéroïde. C'est un avertissement...
SupprimerA Anonyme. Premièrement, je m'oppose de manière virulente au Talmud. Deuxièmement, vous me faites rire avec vos "miracles" du Coran. Quelle bigoterie et quel infantilisme ! Troisièmement, la tyrannie, la colonisation, l'impérialisme, l'occupation, la prédation, l'esclavagisme, le génocide des peuples, est la spécialité de l'islam. Et enfin, votre "avertissement" me fait vraiment peur; brrr, j'en tremble ! Hi hi hi !
RépondreSupprimerComme Noé a dit à la grande majorité de son peuple : rira bien qui rira le dernier :
Supprimer11:38 Alors qu’il construisait l’arche, chaque fois que des gens de son peuple passaient près de lui, ils riaient de lui. Il dit : « Il se peut que vous riiez de nous, mais nous rions de vous, exactement comme vous riez.
Le Coran a pris sa source dans la Bible , en particulier la Torah et même dans le Talmud .
SupprimerA Anonyme. Noé est en effet un "grand prophète de l'islam" que le Coran a plagié de la Bible ! Le "hic" de l'histoire est que Noé a transgressé le Coran en se saoulant ! Hi hi hi ...
RépondreSupprimerSi le Coran avait plagié la Bible, il aurait mis en évidence tous les blasphèmes que certains y ont inséré : le prophète Loth qui aurait couché avec ses deux filles sous l’effet de l’alcool et qui furent enceintes de lui par l’inceste, ou encore David qui aurait commis l’adultère avec la femme d’Uri et aurait fait tuer son mari pour l’épouser ensuite, Aaron qui aurait fabriqué l’idole du veau d’or qui pervertie les fils d’Israël, Salomon qui aurait fini sa vie polythéiste à cause de ses femmes, l'ivresse et la nudité de Noé qui se serait fait sodomisé par son fils...
RépondreSupprimerNon seulement ces bêtises ne figurent pas dans le Coran, mais en plus Dieu nous a dit que certains juifs ont déformé et inventé des choses en disant que ça venait de Dieu.
Le hic c'est que tu ne maîtrises pas le débat. Tu sais uniquement cliquer et t'amuser.
A Anonyme. Cette édulcoration coranique du texte biblique prouve au contraire le plagiat tardif. Car l'essence-même du plagiat est de "rogner" et "d'édulcorer" un texte originel, et cela pour deux raisons : 1. Afin que le plagiat n'apparaisse pas tel un "calque" pur et simple, ce qui le rendrait totalement ridicule. 2. Parce que le plagiat est souvent indirect, non pas à partir de la source première, mais forgé à partir d'une seconde, voire une troisième "source", comme par exemple l'enseignement oral d'un rabbin qui a volontairement censuré les passages "délicats" et "problématiques" lorsqu'il racontait les récits bibliques à des ouailles de prosélytes. De même, déjà le Livre des Jubilées (IIème siècle avant J.-C) sacralisé par une secte judaïque dissidente, avait édulcoré le texte biblique en censurant des passages problématiques susceptibles de heurter la sensibilité religieuse des croyants judaïques après le triomphe total du monothéisme judaïque au IIème siècle avant J.-C. Sortez un peu de votre nombrilisme infantile et de votre apologétique islamique suranné, et commencez à réfléchir et à analyser le Coran de manière mature et sérieuse.
RépondreSupprimerBen-Yéhudah était aussi un humaniste qui concevait la reviviscence de l’hébreu moderne sur les épaules de l’arabe classique [2]. « Pour ressusciter l’hébreu, réfléchissait-il, je me suis tourné vers sa sœur, l’arabe, comme le firent les érudits de l’antiquité. »
RépondreSupprimerSa méthode consistait en une brillante logique d’acculturation, qui tenait plus lieu d’outil rhétorique que d’acte historique : il proclamait que les racines arabes avaient été empruntées à l’hébreu antique, et qu’elles devaient par conséquent être refondues et ressuscitées en une langue nationale et moderne. Dans les termes mêmes de Ben-Yéhudah : « Les racines de l’arabe firent par le passé partie de la langue hébraïque […] perdue, et maintenant nous les avons retrouvées ! »
Fidèle à sa méthode, Ben-Yéhudah identifia dans les idiomes palestiniens et levantins des centaines de racines arabes présentes dans la Mishnah et le Talmud, mais qui n’existaient pas ou peu dans d’autres dialectes arabes.
Pour accomplir sa mission de résurrection, Ben-Yéhudah conseilla à la Commission de la langue hébraïque : « Afin de pallier les manques de la langue hébraïque, que la Commission forge des mots en suivant les règles syntaxiques et une analogie sémantique par rapport aux racines sémitiques, […] en particulier arabes.
A Abdelkader Flitta Al Normandy.
RépondreSupprimerIl ne faut pas oublier que Ben-Yehudah - en dépit de sa bonne volonté - était un judaïque venant de la diaspora européenne et russe, et qu'en tant que tel il était à la fois imbibé de préjugés rabbinico-talmudiques et rongé de fantasmes "romantico-orientalistes" chers aux occidentaux (Britanniques, Allemands, et Français principalement) du IXIème et du début du XXème siècle.
Ces préjugés et ces fantasmes lui ont fait voir dans l'arabophonie une sorte de "hébréophonie de jadis". Alors qu'en réalité, la langue dite "arabe" (en réalité la langue composite coranique forgée de hymiarite, d'hébreu, et d'araméen) est très tardive par rapport à l'hébreu et a emprunté le tiers de son vocabulaire à l'hébreu de la Bible.
Dernière chose : "sémite" et "sémitique", terminologie factice et artificielle inventée respectivement au XVIIIème et au XIXème siècle, ne veut rien dire et cette classification est désormais obsolète et dépassée.
En Fait, Nous N'avion Pas Besoin Trop De Reflexion Au Sujet Biblique Et Coranique... Il Ya Qu'un Seul Dieu,qu'un Seul Terre, Qu'un Seul Cieux Et Nous Savion Tous Faire La Difference Entre Le Mal Et Le Bien...Donc Pour Ne Trop Appuyé Sur Ce Que Vous Êtes En Train De Vous Approuvé...Etc Nous N'avions Pas Besion De La Bible Ou Le Coran Pour Croire...Laissez Les Demonstration Tranquil ? Terminé
RépondreSupprimerHAHAHAHHAHA l'arabe est une langue sémantique tout comme l'Hébreu c'est normal que des racines soient communes aux deux langues !!! Comparer l'Arabe et l'Hébreu cela revient à comparer le Néerlandais avec l'Allemand ou le Danois.
RépondreSupprimerEt non la terminologie "sémitique" n'est pas dépassée tandis que votre terme "Afro-Levantin n'existe pas; On parle plutôt de langues Afro-asiatiques qui sont encore subdivisés en famille de langues (Hamitique, Tchadique, Couchitique et...Sémitique). Il existe des mots communs entre le berbère et l'hébreu (Lmed pour apprendre,Ism pour le nom,Dem pour le sang) je dois en conclure que les berbères ont eu une influence sur la religion mosaïque ?
A Marouan le rifain; Non, cela n'existe pas "langues sémitiques". c'est une terminologie factice et une vue de l'esprit créée par des occidentaux colonialistes.
RépondreSupprimerCela n'existe pas non plus "langue arabe"; C'est une terminologie fictive coranique pour cacher les emprunts de cet idiome aux autres langues comme l'hébreu, l'araméen, et le himyarite.
Et enfin, beaucoup de mots hébreux que vous croyez communs au Tamazight y ont pénétré par le biais de la conquête coranique arabiste-islamiste de l'Afrique du Nord.
C'est peu sur 300 encor svp
RépondreSupprimeryam, gehenem, hanif, halif, sahar, ahl, khanzir, jaber,tiyn, thamen, halib, thaqel, jabel, hadith, haber, habel, malik, harab, etc... etc... Et même le terme 'arab (arabe) vient de l'hébreu !!! C'est dire !
RépondreSupprimerCe sont tout simplement des langues "soeurs". les racines communes ne sont pas étonnantes. Les langues se créent et vivent au contact les unes des autres. Elles échangent leurs vocables et s'en enrichissent. Il y a fort à parier que le prophète Muhammad ait été en contact de l'hébreu ( quelle variété, par ailleurs?), car il y avait des tribus arabes juives à La Mecque.L'arabe n'est pas un plagiat de l'hébreu, sinon l'espagnol sous prétexte d'avoir près de 8000 mots d'origine arabe serait aussi la fille de l'arabe etc...
RépondreSupprimerL'hebreu est à l'arabe ce que le portugais est au roumain. Des langues avec des racines communes. de là à prétendre des filiations, Dieu seul sait. سلام שלום