Cette
accusation-prophétie n'est pas de moi mais du grand ethnologue Claude
Levi-Strauss qui, il y a plus d'un demi-siècle, dénonçait le monothéisme et ses
méfaits.
Cette "prophétie" de Levi-Strauss non seulement n'a pas été infirmée, mais elle a été confirmée. Elle se réalise sous nos yeux sous la forme - désignée par euphémisme - « l'islamisme ».
Cette "prophétie" de Levi-Strauss non seulement n'a pas été infirmée, mais elle a été confirmée. Elle se réalise sous nos yeux sous la forme - désignée par euphémisme - « l'islamisme ».
Mais pourquoi le
monothéisme est-il "le plus grand danger pour l'humanité" ?
Réponse : Parce
qu'il se fonde sur les 7 axiomes suivants :
1. Le Dieu-Un (Yahweh ou Allah, peu importe ici) a créé l'univers.
2. Il a donné à l'humain (l'homme principalement) la suprématie sur tous les êtres qui l'habitent.
3. Il s'est révélé et a dicté ses volontés et ses lois aux humains soit directement (selon le Pentateuque), soit indirectement par "l'Archange Gabriel" (selon le Coran).
4. Il châtie quiconque lui est désobéissant et récompense qui lui obéit.
5. Ses volontés ont été consignées dans un livre (Torah ou Coran).
6. Le contenu de ce livre est immuable et ne peut être modifié ou amendé. Il est l'aune et le critère à toute éthique.
7. Il a donné à ses "élus" le pouvoir d'interpréter ses volontés et lois (Halakha ou Sharia') et de les mettre à exécution.
A partir de ces 7
axiomes, sont nés le judaïsme et l'islam. Mais tandis que des contingences
historiques et théologiques ont empêché le judaïsme de mettre ces axiomes (et
ce qui en découle) en pratique, d'autres contingences historiques et
théologiques ont permis à l'islam de les réaliser.
Le christianisme
lui, s'est donné la potentialité de sortir du cercle vicieux de ces 7 axiomes
du monothéisme par la révolution théologique initiée par les disciples d'un
Hébreu nommé Yeshoua' (Jésus), et développant le concept de l'Incarnation
("Dieu s'est fait homme"). Le christianisme est ainsi devenu une
sorte "d'humanisme".
Conclusion
: pour désamorcer la dangerosité potentielle ou intrinsèque du monothéisme,
il faut un processus de "démonothéisation", soit par le biais de
l'athéisme et de l'agnosticisme, soit par un retour policé au polythéisme, à
l'animisme, au paganisme et au totémisme ; ou soit à la rigueur, par une
"re-christianisation", fidèle cette fois-ci au message authentique et
originel de Yeshoua'-Jésus.
Si le judaïsme
veut également sortir du cercle vicieux monothéiste, deux solutions s'offrent à
lui : une déjudaïsation pour revenir à ses sources hébreues païennes, ou tout
du moins un syncrétisme de l'hénothéisme israélite et du judéo-christianisme.
Quant à l'islam,
il ne lui reste qu'une seule alternative à part s'auto-harakiriser : le
polythéisme pré-islamique.
David A. Belhassen
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