A
l'époque de Mahomet (Muhammad) –soit à la fin du VIème siècle
après J.-C, la grande majorité des autochtones de la péninsule du
Hedjaz, avaient des croyances polythéistes et pratiquaient le culte
des astres (surtout lunaire). Néanmoins, le judaïsme et le
christianisme avaient fait des adhérents et des néophytes.
Les
représentants de ces deux religions, les rabbins judaïco-talmudiques
et les moines et prêtres chrétiens (ainsi que des sectes
dissidentes d'obédience judaïque ou christique ou encore
judaïco-christique comme les judéo-nazaréens) s'affrontaient dans
des joutes théologiques interminables.
Le
Coran (et peu importe ici qui l'a rédigé) est une mixture imbuvable
de judaïsme et de christianisme, comme si elles étaient les deux
mamelles qui l'ont allaité. Certes, le Coran pullule
d'anachronismes, d'erreurs, de bourdes, d'absurdités, et de
non-sens. Jacob par exemple, est considéré comme le fils d'Ismaël,
alors qu'il est son neveu selon la Bible. Et de la manière la plus
déconcertante qui soit, Myriam - la mère de Jésus-, est confondue
avec Myriam, la sœur de Moïse et d'Aharon. Parfois, il semble que
Jésus (Yeshou'a en hébreu) est pris pour Josué (Yehoshu'a en
hébreu), le successeur de Moïse. Soit plus de 1000 ans d'écart !
Plus
grave encore, le Coran ne sait pas écrire correctement le nom de
Ismaël et encore moins celui de Jésus qu'il écrit 'Issa
comme s'il s'était agi de Esaü
('Essaw en
hébreu), le frère de Jacob ! Nous sommes dans un tel embrouillamini
qu'on a l'impression que le rédacteur du Coran a reçu en vrac ce
que les rabbins et les prêtres lui racontaient et que dans sa tête
tout s'est mélangé !
C'est
d'ailleurs ce que lui reprochaient les indigènes mecquois qui
conservaient leurs traditions polythéistes. Selon le Coran, ils
raillaient Muhammad et lui tançaient : " Arrête Mohammad de
nous bassiner et de nous ressortir les bobards que tu entends chez
les Juifs et les Chrétiens".
Cela
ne signifie pas que le rédacteur du Coran était un sot. Loin de là
! Il a vite compris quel profit il pouvait tirer de l'animosité
entre rabbins et prêtres. Il fallait donc les monter les uns contre
les autres pour en sortir "l'épingle du jeu".
Il
allait donc chez les rabbins, très pointilleux sur le monothéisme,
et les caressait dans le sens du poil : "Maudits chrétiens !
Ils sont des « koufours » (hérétiques), ils aiment « ceux qui
associent » (les polythéistes, selon la terminologie coranique) ! "
Puis, il allait chez les chrétiens et faisait de même en les
flattant : "Maudits juifs ! Ils ont rejeté les prophètes et
Jésus. Vous par contre, vous êtes de véritables croyants !"
Et ainsi de suite, jusqu'au moment où il s'est senti suffisamment
fort pour 'envoyer paître' juifs et chrétiens et leur administrer
un coup de pied au c…. bien placé. Ce qui est un euphémisme
d'ailleurs, parce que à la place du pied, il a pris son épée pour
les massacrer, comme à Médine ou à Khaybar.
Néanmoins,
et en dépit de la haine toute particulière du Coran à l'encontre
des juifs, l'on y trouve plus d'accointances avec le Pentateuque (la
Torah) et le judaïsme qu'avec les Evangiles et le christianisme, du
moins tel qu'on connaît ce dernier depuis le IVème siècle. Parmi
ces accointances, la prohibition du porc, les lois sur la
menstruation de la femme, le respect du Shabbat, etc …
Par
contre, le Coran cite textuellement la parole d'Evangile : "Ils
n'entreront au paradis que lorsqu'un chameau passera par le trou
d'une aiguille". Il octroie même à Jésus l'aura d'un prophète
eschatologique, celui du "Jugement dernier".
Bref,
le rédacteur du Coran était un prédateur, un Machiavel avant
l'heure, qui savait manier les dissensions internes pour s'accaparer
les textes d'autrui, et ensuite s'imposer par la violence.
Mais
alors ? Comment son ridicule Coran est-il devenu "le livre
d'Allah par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel et de son envoyé
Muhammad", pour un milliard d'individus sur terre.
Comment
cela est-il possible ? Ou plutôt, comment cela s'est-il passé ? Ces
deux questions débordent largement du cadre de notre modeste
article, mais je voudrais m'attarder sur deux points.
Le
leitmotiv du Coran est toujours que les Juifs ont falsifié la Torah
de Moïse et que les chrétiens ont falsifié les Evangiles. Seul le
Coran - reçu de l'Ange Gabriel – est l'authentique et exclusive
"Ecriture sainte" ! Qui plus est, seul le Coran rédigé en
arabe, en est la "signature d'Allah" !
Deux
exemples parmi tant d'autres de cette propagande musulmane : "
Juifs ! Vous rendez licite ce qui est prohibé et prohibé ce qui est
licite ! Moïse n'a jamais dit que le chameau était interdit à la
consommation !" Et ensuite, à l'endroit des chrétiens : "
Vous êtes des menteurs ! Jésus n'a pas été crucifié ! C'est un
autre qui l'a été à sa place ! ". Et ainsi de suite, tout au
long du Coran.
Il
demeure cependant un point crucial que nous n'avons pas abordé dans
ce "Coran pour les nuls " : l'éthique !
Comment
expliquer la violence d'Allah, le Dieu du Coran, de Muhammad et de
l'islam et son jihad barbare et sanguinaire ? Au lieu de s'adoucir
par rapport à Yahweh, le Dieu de Moïse, du judaïsme et du
Pentateuque qui a été rédigé 1400 ans avant
le Coran et où les récits de massacres supposés, n'ont pas eu lieu
réellement et ne sont racontés qu'a posteriori pour des besoins
théologiques, Allah – le Dieu du Coran - n'a fait que
s'encanailler au fil du temps !
Et
comment comprendre que 500 ans après
que "Dieu le Père" du christianisme ait "donné
naissance" à un Hébreu galiléen qui prêchait la miséricorde,
le pardon et l'amour du prochain, les musulmans en soient encore à
couper une main à un voleur de pain, à pendre un homosexuel et à
lapider une femme adultère, et ce jusqu'aujourd'hui, au XXIème
siècle et encore et toujours au nom de leur Allah forcené !
Devant
une telle régression éthique, des musulmans dits "modérés"
cherchent aujourd'hui la petite bête : " Ce n'est pas Jésus
qui a aboli la lapidation de la femme au Ier siècle, mais des
prêtres chrétiens qui ont glosé le texte et introduit ce passage
dans l'Evangile de Jean au IVème siècle."
Cela
est évidemment faux. Si dans certains manuscrits des Evangiles, le
péricope sur la femme adultérine sauvée par Jésus ("Que
celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre") n'y
est pas, c'est parce qu'au contraire il a été ôté par des évêques
catholiques bigots et rétrogrades du IVème siècle qui craignaient
"un relâchement des mœurs" et que "les femmes ne
trompent leurs maris avec l'assentiment de Jésus-Christ" (sic
!).
Ou
encore, claironnent les musulmans : "Moïse aussi a recommandé
de mettre à mort les homosexuels dans la Torah " ! Sans
évidemment ajouter que cela fait 2000 ans qu'aucun rabbin n'a
ordonné, de facto, la pendaison d'un quelconque homosexuel, juif ou
autre !
Mais
voilà, ces billevesées confortent les musulmans prétendument
"modérés" dans leur malfaisance obscurantiste. Ils y
trouvent prétexte pour ne pas bouger le doigt afin d'introduire
quelques petits amendements au "texte sacré du Coran", et
pour que la (pseudo) tolérance dont ils se flattent et se
gargarisent, puisse un tant soit peu montrer le bout du nez.
Et
qu'on ne nous abuse pas avec la nouvelle mode d'interpréter le Jihad
comme « Guerre sainte
intérieure dirigée contre les mauvais penchants
». Ce n'est qu'un plagiat de l'exégèse rabbinique de la « Guerre
Sainte contre Amaleq », en tant qu'extirpation du principe du mal.
Qu'on
ne nous présente pas non plus le soufisme et ses derviches-tourneurs
en quête d'un Dieu d'amour, comme quintessence de l'islam. Avant de
se l’accaparer pour montrer
patte blanche, l'orthodoxie
musulmane a tout fait pour retrancher cette excroissance
(voir le sort horrible qui fut réservé à El Hallaj, le chantre du
soufisme, supplicié à Bagdad en 922 après J.-C. pour avoir dit,
entre autres, que Jésus et non Muhammad était un exemple à suivre
!).
Finalement,
qu'il y ait des musulmans dits 'modérés', ou "modernes",
ou "tolérants", ne change rien au problème. Car le vrai
problème, c'est le contenu du Coran et de son Allah cruel,
sanguinaire, totalitariste, et criminel.
David A. Belhassen
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